L'ancien ministre UMP de l'Intérieur Claude Guéant a qualifié dimanche 1er juin sur iTélé et Europe 1 (avec Le Monde) d'"irrégulière" "l'auto-désignation" de la troïka Fillon, Juppé, Raffarin à la tête de l'UMP en remplacement de Jean-François Copé.
La troïka "a la légitimité de ce qu'ils ont marqué le mouvement par les fonctions qu'ils ont exercées. Mais sur un plan juridique, cette auto-désignation n'a rien à voir avec les statuts". En fonction de ceux-ci, d'après Guéant, c'est au vice-président délégué du parti, Luc Châtel, de prendre la tête de l'UMP en remplacement de Jean-François Copé, qui a annoncé sa démission mardi, une démission effective le 15 juin. Cette nouvelle gouvernance est "irrégulière au regard des statuts de l'UMP", a-t-il encore répété.
Pour lui, il faut donc "un chef incontesté, complètement légitime" et que l'UMP "se mette en état de faire tout son travail". Il a proposé la constitution d'un "shadow cabinet" à l'UMP "comme au Royaume-Uni".
Nicolas Sarkozy doit-il être candidat à la présidence de l'UMP, comme certains de ses proches semblent déjà l'envisager ? "Je suis partagé. Si je pense à l'éventuel destin présidentiel que pour ma part je souhaite, ce n'est pas forcément un avantage. Mais il y a un sujet important: recréer une opposition crédible, et je vois mal qui d'autre que lui peut être ce chef", a dit Guéant. A la fin de l'année, Claude Guéant voit-il son ancien patron à la tête de l'UMP ? "C'est une éventualité", selon lui.
L'ancien président devrait-il passer par des primaires pour être le candidat de l'UMP en 2017 à la présidentielle ? "Il est tellement soutenu et restera tellement soutenu que c'est pas la peine de provoquer des primaires artificielles qui vont provoquer des tensions", d'après l'ancien secrétaire général de l'Elysée.
Au sujet d'une alliance avec le centre, à laquelle appellent certains comme Alain Juppé tandis qu'elle a été rejetée par d'autres ténors de l'UMP, Guéant a demandé un "dialogue" avec cette "vraie force politique" pour qu'il y ait "un accord de désistement au deuxième tour". Il s'est dit opposé à une "dissolution" du centre et de l'UMP dans un même mouvement : "Les idées ne sont pas les mêmes".
"A l'occasion de cette crise à l'UMP" qui a mené à la démission de Copé, "certains cherchent à évincer" Nicolas Sarkozy, dit-il. Parler de "fausses facturations" dans l'affaire Bygmalion lui paraît "incontestable".
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