La grève à la SNCF se poursuit pour la quatrième journée consécutive ce dimanche 5 juin. Le gouvernement est directement intervenu dans la négociation d'un accord entamée il y a deux ans entre la direction et les syndicats. Il aurait ainsi retiré la possibilité pour la direction de faire appel à un conducteur qui a travaillé la veille au-delà de 19h.
Le gouvernement aurait donc fait fi du travail du patron de la SNCF, Guillaume Pepy. "La négociation n'était pas conclue", s'est défendu Michel Sapin, au micro du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. "Il y avait un conflit qui n'avait rien à voir avec la loi Travail. Trois sujets étaient abordés : il y avait une négociation de branche, une négociation dans l'entreprise et un décret socle signé par les membres du gouvernement. Que le gouvernement soit extrêmement présent pour faire en sorte que ce conflit prenne fin, c'est la moindre des choses."
Guillaume Pepy, qui aurait déposé sa démission, se serait-il senti dépossédé de cet accord ? "Ce n'est pas M. Pepy qui signe le décret socle (...) Guillaume Pepy est à la tête de la SNCF et il restera à la tête de la SNCF tant qu'il le souhaitera et je souhaite qu'il y reste. Il a fait un travail tout à fait considérable de modernisation de la SNCF. Il a réussi à engager cette grande entreprise dans cette mutation nécessaire."
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