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Ségolène Royal nuance ses propos sur "le mépris" dont elle serait victime au gouvernement
La ministre de l'Écologie a fait état dans "Paris Match" du "mépris" de certains membres du gouvernement à son égard. Elle a ensuite temporisé ses propos, "sortis de leur contexte".
Ségolène Royal, ministre de l'Écologie à l'Élysée, le 14 mai 2014
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
L’image du gouvernement de combat, voulu par Manuel Valls, est en train de s’écorner. "Boules puantes", "condescendance", "mépris"… Voici les termes employés par Ségolène Royal, dans Paris Match à paraître jeudi 15 mai, pour décrire l’attitude des autres ministres à son égard.
Sapin et Montebourg dans le viseur de Ségolène Royal ?
La ministre de l’Écologie va encore plus loin, expliquant être victime de "procès en incompétence" de la part de ses collègues du gouvernement. Mais hors de question pour l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 de se laisser faire.
"Je suis à ce poste parce que je suis compétente. Peut-être même la plus compétente", déclare-t-elle. Elle en profite aussi pour tacler tout particulièrement Michel Sapin, le ministre des Finances, et Arnaud Montebourg, le ministre de l’Économie.
Des déclarations "sorties de leur contexte"
Cependant, Ségolène Royal a vite fait de se raviser. Les déclarations "ont été sorties de leur contexte", a-t-elle expliqué à la sortie du conseil des ministres, ce mercredi 14 mai.
La ministre de l’Écologie nuance ses propos tenus dans Paris Match et précise que "Michel et Arnaud sont deux amis, avec lesquels je travaille très très bien". "Ne donnons pas plus de place qu’il n’en faut à des petites phrases qui n’entament en rien l’amitié et la solidarité entre ministres", ajoute la numéro 3 du gouvernement.
