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Richard Ferrand élu président de l'Assemblée nationale

Désigné comme candidat REM, Richard Ferrand, fidèle du chef de l'État, est officiellement le nouveau président d'une Assemblée nationale avec 254 voix sur 484.

Richard Ferrand, en passe de devenir président de l'Assemblée nationale
Richard Ferrand, en passe de devenir président de l'Assemblée nationale
Crédit : AFP / JOEL SAGET
Lucie Valais & AFP

Sa victoire était quasi-établie, c'est désormais officiel : Richard Ferrand a été élu président de l'Assemblée nationale ce mercredi 12 septembre. Avec 254 voix sur 484, celui qui était jusqu'alors chef de file des députés REM et fidèle d'Emmanuel Macron, devient le quatorzième homme de la Ve République à s'installer au perchoir de l'hémicycle.

Parmi les quatre autres prétendants au perchoir, Annie Genevard (LR) a récolté 95 voix et Marc Fesneau (MoDem) 86 voix, a annoncé à la tribune de l'Assemblée la vice-présidente Carole Bureau-Bonnard, qui présidait la séance. 

Une standing ovation de la part des élus REM a salué l'élection de cet ex-journaliste et ex-dirigeant de mutuelle, élu depuis 2012 au Palais Bourbon et qui a su depuis un an piloter le jeune et hétéroclite groupe macroniste, même si certains lui ont reproché d'être trop "directif" ou "distant". 

Une course au perchoir sans suspense

Le suspense pour le prestigieux perchoir était plus que limité : facilement investi lundi 10 septembre par les députés LREM, face notamment à Barbara Pompili, Richard Ferrand a eu l'appui de la majeure partie des "marcheurs" (312 députés sur 577). 

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Alors que le perchoir n'a jamais été occupé par une femme, des critiques se sont faites entendre ces dernières semaines. Richard Ferrand s'est vu aussi reprocher de ne pas incarner le renouvellement, y compris chez certains REM, tel François-Michel Lambert pour qui "il n'incarne pas ce pour quoi on a voté". Mais le choix du député breton évite une nouvelle crise dans la majorité, déjà bousculée par l'affaire Benalla

Le Premier ministre Edouard Philippe avait affirmé que les députés feraient "le bon choix". Aux prises avec la justice dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand a laissé entendre qu'il ne démissionnerait pas nécessairement s'il devait être mis en examen. Pour le député PS Luc Carvounas, c'est la marque d'une "République des coquins et des copains".  

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