Retraites : Laurent Pietraszewski a touché quelque 71.000 euros d'Auchan
RÉACTION - Cette somme correspond à des indemnités de licenciement. De nombreux internautes ainsi que quelques élus d'opposition s'étaient étonnés de ces plus de 71.000 euros touchés parallèlement à son mandat.
Un manque d'explications dans la déclaration d'intérêts du nouveau "Monsieur Retraites" ? C'est le point soulevé par René Dosière. Le président de l'observatoire de l'éthique publique explique au micro de RTL qu'"il y a deux déclarations différentes. Une déclaration faite par Laurent Pietraszewski en 2017 sur le site de la Haute autorité de la transparence de la vie publique et il y a une seconde déclaration sur le site de l'Assemblée nationale. Elle fait apparaître des éléments différents".
Un manque de "clarté" que dénonce l'ancien député socialiste. Un point précis soulève des interrogations. Dans la déclaration d'intérêts du successeur de Jean-Paul Delevoye une rémunération de 71.872 euros apparaît sur la période d'août à septembre 2019, à l'époque où Laurent Pietraszewski était responsable du département Ressources Humaines d'Auchan.
"Je suis étonné que pour un mois, il y ait une somme de ce type alors qu'il est à ce moment-là député. Il n'y a aucune explication fournie. Peut être qu'il est en mesure d'en fournir et qu'il n'y a pas de mystère", explique René Dosière.
Des indemnités de licenciement
À quoi correspond cette somme ? Selon des sources proches du dossier, cités par l'AFP, il s'agit d'indemnités de licenciement économique de son ex-employeur. Laurent Pietraszewski, élu en 2017 député LaREM du Nord, avait alors rempli comme parlementaire une première déclaration retraçant ses revenus ces cinq dernières années comme "Responsable Département Ressources humaines" jusqu'en juillet 2017.
Il a rempli une déclaration rectificative en octobre, précisant cette indemnité consécutive à son licenciement. De nombreux internautes ainsi que quelques élus d'opposition s'étaient étonnés de ces plus de 71.000 euros touchés parallèlement à son mandat.
Le nouveau secrétaire d'État en charge des Retraites avait "fait part à la déontologue de l'Assemblée" du fait qu'il avait reçu cette indemnité, a-t-on ajouté de source proche du dossier.
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