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Retraites, impôts, entreprises : "On fait tout ce qu'il ne faut pas faire", dénonce le président du Medef sur RTL

Qu'attend le Medef de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu ? Patrick Martin, le président du Medef, a réagi à la nomination du gouvernement Lecornu II, ce mardi 14 octobre.

Patrick Martin, le président du Medef, le 14 octobre 2025

Crédit : RTL

Retraites, impôts, taxe : "On fait tout ce qu'il ne faut pas faire", selon Patrick Martin, président du Medef

00:09:24

Retraites, impôts, taxe : "On fait tout ce qu'il ne faut pas faire", selon Patrick Martin, président du Medef

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Thomas Sotto

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De plus en plus de voix s'élèvent pour demander la suspension de la réforme des retraites. Le nouveau prix Nobel d'Économie français, Philippe Aghion, a plaidé pour que la réforme soit "stoppée" jusqu'à la prochaine élection présidentielle. L'ancien ministre de l'Économie, Éric Lombard, a appelé à "suspendre" la loi. 

Mais pour le Medef, cette suspension est un non catégorique. Invité de RTL, le président du Medef, Patrick Martin, a défendu sa position. "Ce qui nous intéresse, ce n'est pas l'horizon à trois mois, c'est l'horizon à trente ans. A un moment ou à un autre, ça se paiera en croissance, ça se paiera en dette ou ça se paiera en impôts. On est bien parti pour que ça se paie en impôts, notamment sur les entreprises", a-t-il estimé.

Est-ce le prix à payer pour assurer davantage de stabilité politique dans le pays ? "Je ne mettrais pas ma main à couper que ça ne sera pas une stabilité pour quelques semaines ou quelques mois", a répondu le patron des patrons. 

Des prélèvements obligatoires supplémentaires sur les entreprises ?

Selon la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, "suspendre la réforme des retraites ne coûte pas cher du tout". Cette suspension reviendrait à une "opération pièces jaunes" à l'échelle du budget de l'État, a-t-elle indiqué. En réponse, Patrick Martin a expliqué : "On n'a pas la même notion des pièces jaunes, on est presque à front renversé (...) Bernadette Chirac, à l'époque, ne récoltait pas 3 milliards d'euros en pièces jaunes. Donc, il faut raison garder".

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Quant au budget, Patrick Martin craint que les entreprises soient visées par des hausses d'impôts. "On est parti pour avoir, au titre du projet de loi de finances et de finances de la Sécurité sociale, de l'ordre de 10 milliards d'euros de prélèvements obligatoires supplémentaires sur les entreprises cette année. On en a eu 13 l'année dernière", a-t-il regretté en ajoutant : "On contre-performe".

Patrick Martin prend l'exemple des autres pays européens. "Les Allemands, que font-ils pendant ce temps ? 46 milliards d'aides aux entreprises pour investir, une baisse du taux d'impôt sur les sociétés fédérales à 10%", a-t-il listé.

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