"Le pays souffre, il est en grande difficulté", a martelé François Fillon ce dimanche dans Le Grand Jury/RTL/Le Figaro/LCI. 4 jours après la publication sur son blog d'une série de propositions intitulée "Relever le défi de la compétitivité", l'ancien premier ministre a détaillé une série de mesures très libérales.
François Fillon prône un retour des 39 heures dans la fonction publique, "de manière immédiate". "Il faut demander un effort de travail supplémentaire aux fonctionnaires", a-t-il déclaré. "La négociation sociale dans les entreprises se fera [ensuite] sur la base du secteur public".
"Le système d'indemnisation du chômage n'est plus supportable", a lancé l'ancien député de la Sarthe. "Je propose que l'on instaure une dégressivité, accompagnée de l'obligation de choisir et d'accepter une formation professionnelle pour les chômeurs de moyenne durée, et l'obligation d'accepter le premier emploi, dans une zone géographique acceptable."
"Quand vous baissez les charges sociales, et que vous le compensez par l'augmentation de la TVA, vous créez de la richesse, vous redonnez de l'activité à l'économie", a défendu le président de Force républicaine. "Je ne veux pas proposer aux Français de transformer la France en un pays comme la Chine ou les États-Unis", a-t-il assuré.
François Fillon souhaite une "baisse des cotisations sociales des entreprises" à hauteur de 10%, dans le but de "nous aligner sur le modèle allemand". Il a également exprimé son souhait de "ramener l'impôt sur les sociétés au taux moyen européen" et de "revoir la fiscalité du capital".
"Je le dis depuis des années", s'est plaint François Fillon à propos de l'allongement de l'âge de départ à la retraite, qu'il souhaite prolonger jusqu'à 65 ans. Pour lui, tous les autres pays européens sont entre 65 et 67 ans." "Je pense qu'il faudra bien, un jour, que l'on en arrive là". Cela permettrait selon lui d'arrêter de geler les pensions de retraite.
Interrogé sur les raisons qui l'ont empêché de faire passer cette réforme lors de son passage à Matignon, l'ancien premier ministre répond : "Il y a eu un débat, on est tombé sur 62 ans."
"Un impôt stupide qui tue l'investissement". Ce sont les mots employés par le député de Paris concernant l'impôt sur la fortune, qu'il compte supprimer si son camp revient aux affaires.
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