À peine les résultats des élections européennes en France, les partis politiques s'attèlent à se rassembler et à s'allier au sein de groupe qui constituent le Parlement européen.
Comment le Parlement européen fonctionne-t-il ? Il existe 8 groupes dans l'hémicycle : sept groupes politiques et un groupe de non-inscrits. Chaque groupe politique doit réunir au moins 23 députés d'au moins sept pays différents. C'est tout l'enjeu des alliances qui vont se former après les élections.
Quels sont ces sept groupes politiques et jusqu'à présent où trouvait-on les Français ? À gauche de l'hémicycle, The Left avec La France insoumise, mais aussi le groupe Podemos en Espagne. Ensuite, le groupe des socialistes et démocrates avec Raphaël Glucksmann. Le groupe des Verts avec les écologistes français. Le groupe Renew Europe regroupe la plus grosse délégation française avec Renaissance. Arrive ensuite le groupe PPE, qui représente la droite avec Les Républicains pour la France.
Après, il y a l'extrême droite qui est divisée en deux groupes : les conservateurs d'ECR, c'est le groupe de Fratelli d'Italia, menée par la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. Il y a enfin tout à l'extrême droite, le groupe identité et démocratie avec le RN.
Selon les projections du Parlement européen, les groupes politiques de droite, des socialistes et des centristes conservent à eux trois réunis une majorité au Parlement européen, malgré une progression de l'extrême droite lors des élections dimanche. Avec 184 sièges prévus pour le Parti populaire européen (PPE, droite), 139 pour les Socialistes et démocrates (S&D) et 80 pour Renew Europe (centristes et libéraux).
Ces groupes formant actuellement la "grande coalition" au sein de laquelle se forgent les compromis dans l'hémicycle européen cumuleraient, selon ces calculs, 403 sièges sur un total de 720. Cette majorité serait toutefois moins large que celle du Parlement sortant.
Le PPE, le parti de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, gagnerait quelques sièges, tandis que S&D serait en léger recul et que Renew Europe, qui compte dans ses rangs le parti Renaissance du président français Emmanuel Macron, perdrait une vingtaine de sièges.
L'extrême droite a enregistré une poussée notable en France et en Allemagne, où elle devance respectivement les partis des dirigeants Emmanuel Macron et Olaf Scholz. Dans l'hémicycle européen, ces forces d'extrême droite sont divisées essentiellement en deux groupes, qui pourraient toutefois être reconfigurés dans la foulée du scrutin.
Le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR), rassemblant notamment le parti post-fasciste Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni et le PiS polonais, gagne deux sièges selon les projections. Tandis qu'Identité et démocratie (ID), où siègent le Rassemblement national (RN) français et la Lega italienne, progresserait de 49 à 62 sièges.
ID a récemment exclu de ses rangs l'AfD allemande, dont les gains vont gonfler les rangs des non-inscrits. Le Fidesz du Premier ministre hongrois nationaliste Viktor Orban figure aussi parmi les non-inscrits.
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