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Remaniement : le nouveau gouvernement signe-t-il aussi le retour des mauvaises nouvelles ?
Quelques heures après avoir annoncé le remaniement, Emmanuel Macron s'exprimera vendredi matin devant le nouveau gouvernement, qui sera aussi celui des mauvaises nouvelles.
Gabriel Attal lors de la passation de pouvoir avec Pap Ndiaye (en fond) au ministère de l'Éducation nationale jeudi 20 juillet
Crédit : EMMANUEL DUNAND / AFP
RTL vous le révélait, Emmanuel Macron va laisser entrer des caméras au début du Conseil des ministres, ce vendredi 21 juillet pour une prise de parole à 11h, avant une réunion autour d'un gouvernement à peine remanié. Il n'y a pas eu de grand chambardement, deux gros changements seulement dans deux ministères clés, l'Éducation et la Santé. Exit les figures issues de la société civile, pas de débauchage et des recrutements purement internes, au point de donner ce vendredi matin l'image d'un camp Macron qui se recentre, pour ne pas dire qui se replie sur lui-même.
Aucune prise de guerre, ni à gauche ni à droite. Les candidats, de toute façon, ne se bousculaient pas, mais rappelons qu'élargir la majorité était l'un des objectifs des 100 jours décrétés par le président. Et là, au contraire, c'est la prime aux fidèles, aux députés de son camp qui héritent des ministères du Budget, des Solidarités, de la Ville ou des Outre-mer. L'Éducation revient à Gabriel Attal et la Santé à Aurélien Rousseau. Les titulaires étaient jugés transparents, ils sont remplacés par des purs politiques.
Cette équipe-là, ce nouveau gouvernement remanié qui va faire une jolie photo à l'Élysée, sera aussi celui des mauvaises nouvelles : les baisses de budget à tous les étages, la fin des aides exceptionnelles... Profitons des sourires ce vendredi matin parce qu'on va en voir beaucoup moins dans les mois qui viennent.
