François Hollande a annoncé que la France accueillerait 24.000 réfugiés sur les deux prochaines années, lors de sa conférence de presse
de ce lundi 7 septembre. Cette mesure s'inscrit dans "un mécanisme
permanent et obligatoire d'accueil des réfugiés avec une répartition entre les
pays" mis en place avec Angela Merkel.
Ces annonces n'ont pas convaincu Valérie Pécresse qui
explique être "restée sur sa faim". "Il faut avoir un discours
d'une extrême intransigeance sur les clandestins économiques. Je n'accepte pas le
discours de culpabilisation des Français. Nous avons toujours été
généreux", ajoute-t-elle. La députée
estime également que "c'est de notre honneur et de notre devoir d'accueillir les réfugiés politiques".
Revivez la sixième conférence de presse de François Hollande >
Le député socialiste Christophe Caresche rappelle que le plan
global concerne les réfugiés politiques mais aussi "l'immigration
économique avec une fermeté affichée". Ce à quoi Valérie Pécresse répond :
"Le problème de François Hollande est qu'il y a les paroles et les
actes". La députée critique la "générosité à crédit (…) On demande
aux maires d'accueillir ces réfugiés. On ne peut pas les laisser seuls".
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