Reconnaissance de la Palestine : sur RTL, Thomas Portes (LFI) salue une décision "symbolique", mais demande des "sanctions" contre Israël

Sur RTL, le député LFI Thomas Portes salue, ce 23 septembre, la reconnaissance de la Palestine par la France. Mais il demande des sanctions supplémentaires.

Ce jeudi 9 février, le député LFI de Seine-Saint-Denis Thomas Portes a cru bon de poser avec un ballon à l’effigie d’Olivier Dussopt sous le pied. Comme s’il marchait littéralement sur sa tête.

Crédit : Lou BENOIST / AFP

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Le 22 septembre, à 21h21, heure de Paris, 'Emmanuel Macron a reconnu, au nom de la France, à l'ONU, l'État de Palestine. "Le temps de la paix est venu", a martelé le président français.

Sur RTL, le député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis Thomas Portes estime, au lendemain de cette déclaration, qu'il "était temps que la France sorte de l'isolement et rejoigne les plus de 140 pays qui avaient déjà reconnu l'État de Palestine".

"Ce n'est pas une fin en soi, nuance-t-il. Il faut que cela soit accompagné de sanctions, c'est ce que nous disons, parce que nous ne voulons pas d'une Palestine pour les morts, nous voulons une Palestine pour les vivants.

S'il salue une décision à portée symbolique, qui peut avoir "la force d'entraîner des décisions politiques", Thomas Portes demande à ce qu'elle "soit aujourd'hui accompagnée de sanctions parce que la reconnaissance de l'État de Palestine hier soir par Emmanuel Macron ne va pas arrêter le génocide, ne va pas arrêter la famine, ne va pas arrêter la colonisation en Cisjordanie".

L'objectif de Netanyahu, c'est l'éradication totale du peuple palestinien, ce n'est pas de vaincre le Hamas

Thomas Portes, député LFI, sur RTL

"Je n'ai pas entendu un seul mot du président de la République pour dire quel va être le chemin après sur les sanctions pour faire cesser le massacre en cours à Gaza, déplore-t-il.(...) Je crois que cette reconnaissance ne mettra pas la pression sur Israël. C'est un moment important, mais cette reconnaissance-là, si on veut sortir du symbole, elle doit être accompagnée d'une politique de sanction très claire à l'égard de l'État d'Israël qui aujourd'hui commet un génocide. Et d'ailleurs, je regrette que le président de la République n'ait pas dit un mot sur la situation à Gaza et ce mot-là, 'génocide', a été absent du discours".

Mahmoud Abbas, le président de l'autorité palestinienne, dit que le Hamas doit rendre les armes maintenant, ce qu'Emmanuel Macron demande avant d'installer une ambassade en Palestine. "Le Hamas a été vaincu militairement, assure le député. Aujourd'hui, l'ensemble de ses chefs ont été assassinés et tués par l'État israélien, il n'existe plus d'opposition dans la bande de Gaza. La réalité, c'est qu'aujourd'hui, ce qui se passe, c'est qu'on bombarde des familles, qu'on bombarde des civils, des soignants, qu'on assassine des journalistes. Ça, c'est la réalité aujourd'hui. On n'est plus dans une opération de légitime défense, dans une opération de guerre, comme l'a pu le faire croire le gouvernement israélien. Aujourd'hui, on est dans une opération d'épuration ethnique. L'objectif de Netanyahu, c'est l'éradication totale du peuple palestinien, ce n'est pas de vaincre le Hamas".

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