Rames TER trop larges : "Nous ne paierons pas", prévient le président de la région Midi-Pyrénées
INVITÉ RTL - Martin Malvy considère qu'il faut en finir avec la double gouvernance Réseau Ferré de France/SNCF.
Les trains trop larges qui obligent Réseau Ferré de France (RFF) de raboter les quais d'un millier de gares n'arrangent pas les affaires de la région Midi-Pyrénées, principale bénéficiaire de ces nouvelles rames. "Nous le savons depuis plusieurs mois", affirme son président, Martin Maly.
Alors que les travaux vont coûter 50 millions d'euros, le socialiste refuse de faire peser sur les contribuables le poids de cette erreur : "Nous sommes en discussion avec RFF car nous n'allons pas payer pour ces travaux et il ne faut pas que cette situation nous mette en difficulté pour faire circuler nos trains".
Un problème de gouvernance
Martin Malvy craint toutefois que RFF ne tente de faire passer le coût de ses travaux en augmentant ses tarifs. "Une voie ferrée, c'est le même principe qu'une autoroute. Quand un train entre en gare, il paye un péage. Nous craignons que RFF fasse augmenter son péage pour couvrir les travaux", explique-t-il.
Le président de la région Midi-Pyrénées appuie le constat de Frédéric Cuvillier, le secrétaire d'État chargé des Transports : "C'est une nouvelle démonstration de ce que le système ferroviaire est inadapté. On ne peut pas avoir une double direction".
