Après la sortie du jeu de François Hollande, Manuel Valls s'est autoproclamé successeur du président dans la défense du bilan du quinquennat. Le premier ministre pourrait présenter sa candidature à la primaire dans les heures qui viennent. Est-il vraiment le bon champion de la gauche, celui qui pourra la rassembler ? Ces dernières années, le premier ministre a remis en cause les 35 heures, proposé de supprimer l'ISF, dénoncé la fronde menée par "la gauche passéiste" aux "relents marxistes" et expliqué que "les deux gauches", celle de gouvernement et celle de la contestation, étaient "irréconciliables".
Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI ce dimanche 4 décembre, Jean-Christophe Cambadélis lui a prodigué un conseil : qu'il soit "sur une position nouvelle de rassemblement". Comme nous sommes sortis de la phase du "Hollande bashing", que nous sommes sortis de la phase "Alain Juppé déjà désigné", nous rentrons dans une nouvelle phase, où il faut être soi-même et offrir une nouvelle perspective. Ce n'est pas la même chose quand vous êtes candidat à une primaire et quand vous êtes candidat à l'élection présidentielle. Quand vous êtes candidat à une primaire, l'identification est forte, quand vous êtes candidat à une présidentielle, le rassemblement est fort". Dans la théorie de Jean-Christophe Cambadélis, Manuel Valls serait toutefois un cas à part. "Lui n'a plus besoin de le faire, il est assez identifié comme ça. Maintenant le rassemblement est nécessaire."
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