Elizabeth Martichoux figurait jeudi 13 octobre parmi les trois journalistes qui ont cuisiné les candidats à la primaire de la droite et du centre pendant plus de deux heures. Au lendemain de ce premier débat, la chef du service politique de RTL est revenue sur ses impressions et la façon dont elle l'a vécu : "Ce qui m'a beaucoup impressionné, c'est de voir un ancien président de la République entouré de deux anciens premiers ministres et trois anciens ministres. Vous m'auriez dit ça il y a quelques années, je vous aurai dit : 'inimaginable', a expliqué la journaliste pour qui, "ce qu'on estime normal aujourd'hui est totalement inouï et une évolution révolutionnaire de la vie politique française".
Selon Elizabeth Martichoux, la tension était palpable au début de la soirée : "C'était très tendu au début, ils étaient physiquement
marqués", a-t-elle indiqué. "Sarkozy était très tendu. Nathalie Kosciusco-Morizet était très concentrée, on le voyait
physiquement. Ils sont tous venu un par un sur le plateau avant l'émission, ils
étaient dans un état de concentration et de tension. Sauf Jean-Frédéric Poisson pour qui c'était moins le cas", a remarqué la journaliste. Elle a aussi noté qu'après les plus de deux heures de débat, Nicolas Sarkozy et François Fillon se sont serrés la
main : "J"ai été frappé du fait que François Fillon rende hommage à Nicolas Sarkozy pendant le débat. Ils se sont serrés la main de façon plus chaleureuse que les autres n'ont
pu le faire entre eux".
Christian, auditeur de RTL à Lyon (Rhône), s'est dit "plutôt pour Bruno Le Maire avant le débat" mais il explique que c'est finalement Nicolas Sarkozy qui l'a convaincu. "Je trouve que Bruno Le Maire a manqué d'expérience. Il a marqué trois fois un temps d'arrêt avec des yeux qui cherchaient une réponse", a-t-il observé. Une remarque avec laquelle Elizabeth Martichoux s'est déclarée parfaitement d'accord : "Ce qui m'a marqué, c'est quand Bruno Le Maire a attendu quelques secondes pour répondre à une question. Ils sont extrêmement aguerris au débat public, on a des gens qui sont à un niveau très élevé devant nous et là, on a un candidat qui hésite comme s'il devait arbitrer entre deux réponses possibles", a noté la journaliste.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.