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Présidentielle 2017 : "On n'est pas obligé de faire 2 quinquennats", dit Chevènement

INVITÉ RTL - Pressenti pour prendre la tête de la Fondation pour l'islam de France le 28 novembre, Jean-Pierre Chevènement attend "que François Hollande donne sa décision" pour "donner sa préférence".

Jean-Pierre Chevènement, invité de RTL le 17 octobre 2016

Crédit : Camille Kaelblen / RTL.fr

Clémence Bauduin

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Il se prononcera "en fonction des intérêts du pays", promet-il. Jean-Pierre Chevènement, en bonne place pour devenir le président de la Fondation pour l'islam de France, refuse pour l'heure de donner son soutien à un candidat en vue de la prochaine élection présidentielle. S'il reconnaît à François Hollande un certain nombre de qualités, l'ancien ministre estime insidieusement, qu'une candidature à sa propre succession doit être une décision mûrement réfléchie. "Il y a un autre scénario qui est possible. On n'est pas obligé de faire deux quinquennats, affirme-t-il. On peut aussi dire : 'J'ai fait ce que j'avais à faire. J'ai fait de mon mieux pour agir en fonction des intérêts de la France mais dans les conditions actuelles, je ne me représente pas'", poursuit Jean-Pierre Chevènement. 

L'ancien ministre estime que François Hollande "a pris de bonnes décisions" sur certains plans, et notamment à l'international. "Sur le Mali, il a réagi rapidement. Sur l'Algérie, il a su maintenir un contact étroit depuis le début de son quinquennat", illustre celui qui fut ministre de la Défense entre 1988 et 1991. Pour lui, François Hollande "est resté fidèle à ses convictions. Il est fidèle à lui-même".

Le 12 octobre, la publication d'un livre-confessions par deux journalistes du Monde a valu à l'actuel président de la République de nombreuses critiques. Si certains y voient le cap ultime franchi par un président trop bavard avec les médias, d'autres y fustigent le ton sur lequel François Hollande évoque - entre autres - la magistrature. Un ton qui, selon beaucoup, abaisse la stature présidentielle. "L'État ne doit pas être abaissé, ni vis-à-vis du pouvoir médiatique, non plus vis à vis de la justice, estime Jean-Pierre Chevènement. Sur le plan international, la conversation avec Tsipras devant les journalistes a aujourd'hui des retombées dans l'opinion publique grecque".

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