La première a ignoré la case primaire tandis que le second a échoué dans sa quête. Cependant, Michèle Alliot-Marie et Henri Guaino entendent bien faire entendre leur voix. Ces derniers n'ont toujours pas abdiqué et se projettent plus que jamais vers l'élection présidentielle de 2017 quand bien même les cadors des Républicains se sont rangés derrière François Fillon, vainqueur de la primaire de la droite et du centre.
La candidature de Michèle Alliot-Marie s'apparente véritablement à une voix de contestation. "Elle m'a expliqué qu'elle serait candidate à la présidentielle en 2017, qu'il fallait offrir une autre alternative aux Français que celle de choisir entre ceux qui ont échoué - Sarkozy, Juppé, Fillon, Hollande… - et ceux qui conduiront la France à la ruine, comme Le Pen ou Mélenchon", explique un parlementaire interrogé par Le Figaro. Pourtant la confiance n'était pas au rendez-vous : "À l'époque je pensais qu'elle ferait une tentative à la primaire et s'arrêterait là", ajoute ce proche. Quelques mois plus tard, celle qui a annoncé sa candidature via le site EtSiCetaitM.fr est toujours dans la course à la présidentielle. "Tout se présente très bien. Nous programmons beaucoup de déplacements, beaucoup de terrain et à la manière qui est la sienne", révèle Florimond Olive, son directeur de cabinet.
Une candidature qui ne plaît pourtant pas à tout le monde. Et ce jusque dans son propre entourage : "Je n'ai pas voulu me retirer de son club de réflexion mais cela ne veut absolument pas dire que je soutiens sa candidature. Je trouve l'idée très triste de sa part", déplore notamment la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, membre fondateur du parti Nouvelle France. L'ancienne ministre pourrait tout de même céder au chantage et se retirer si elle obtenait l'investiture aux législatives dans les Hauts-de-Seine.
Une telle investiture sera-t-elle suffisante pour faire reculer Henri Guaino ? Le député des Yvelines, dont l'investiture aux législatives a été gelée par Les Républicains, s'est montré déterminé. "J'irai jusqu'au bout et ce genre de politique d'intimidation ne m'intimide pas le moins du monde", a-t-il assuré au micro de France Inter. Un moyen pour lui d'attaquer ouvertement le candidat Les Républicains à la présidentielle, François Fillon. "Cette façon de procéder est assez révélatrice. Elle est révélatrice du comportement d'un petit clan qui s'est emparé de ma famille politique, elle est révélatrice d'une certaine petitesse et d'une certaine bassesse qui ne font jamais les hommes d'État", a-t-il lancé dénonçant notamment un "chantage ridicule".
Une manière également de s'opposer franchement au programme porté par l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy. "Il y a de ma part, un refus total du programme de François Fillon. Il est contraire à tous mes engagements politiques, moraux et intellectuels depuis toujours", a-t-il conclu.
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