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Présidence UMP : Le Maire veut des débats publics
Bruno Le Maire estime qu'il y a "besoin d'un renouveau à la tête de l'UMP, besoin de tourner la page du passé, des scandales financiers".
Bruno Le Maire, à l'Assemblée nationale, le 11 septembre 2013.
Crédit : AFP / BERTRAND GUAY
L'ancien ministre Bruno Le Maire a réitéré vendredi 19 septembre son appel à des débats publics avec ses concurrents pour la présidence de l'UMP, Hervé Mariton et, selon toute probabilité, Nicolas Sarkozy, dont l'annonce de candidature est attendue ce week-end.
"Ce que je souhaite, c'est qu'Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy et moi-même, nous puissions débattre", a déclaré Le Maire sur France 2. Interrogé sur ses chances de l'emporter alors que Sarkozy est donné largement favori, Le Maire a répondu: "Je vois beaucoup de députés, de sénateurs qui me rejoignent, qui soutiennent ma candidature. C'est pas les têtes d'affiche, c'est vrai, c'est pas les cadors de l'UMP qui me rejoignent. Mais ils le font par conviction. Parce qu'il estiment qu'il y a besoin d'un renouveau à la tête de l'UMP, besoin de tourner la page du passé, des scandales financiers, de la guerre des chefs que nous avons connue. On a besoin de sérénité et de stabilité à la tête de l'UMP".
L'UMP "a besoin d'un chef qui ait une vision peut-être différente"
"On a besoin d'un chef qui ait une vision peut-être différente. Ce n'est pas la même gouvernance que nous proposons. Moi, je ne crois pas au recours, je ne crois pas à l'homme providentiel, je crois à un chef disponible qui travaille avec tout le monde dans les fédérations", a poursuivi le député de l'Eure. "Je pense que nous préparons une belle surprise", a insisté Le Maire qui a martelé son objectif: "gagner".
Interrogé sur la conférence de presse de François Hollande, l'ancien ministre UMP a parlé d'un "terrible aveu d'impuissance". Il a brocardé l'annonce de Manuel Valls de la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu "tout à fait fumeuse et qui finira comme la grande réforme fiscale de M. Ayrault, c'est-à-dire que nous ne la verrons jamais."
Il a apporté son soutien aux frappes aériennes françaises en Irak mais regretté que l'Iran n'ait pas été convié à la conférence de Paris. "C'est une erreur de s'aligner sur les Américains dans nos relations avec l'Iran", a-t-il estimé.
