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Valéry Giscard d'Estaing le 5 juin 2015.
Crédit : KENA BETANCUR / AFP
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Le référendum britannique sur le maintien ou non du pays dans l'Union européenne, promis par le Premier ministre David Cameron avant 2017, n'inquiète pas Valéry Giscard d'Estaing, bien au contraire. Alors que François Hollande s'inquiète d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE, l'ancien président français estime lui que ce référendum sera l'occasion de repenser l'Union européenne, pour le meilleur.
Lors d'une présentation au consulat de France à New York de son livre
"Europa, la dernière chance de l'Europe", Valéry Giscard d'Estaing a
estimé que "le futur référendum britannique offre l'occasion de revoir
les termes de l'appartenance" à l'Union européenne et celle d'accéder "à
la plupart des demandes britanniques" qu'il juge "pour la plupart
légitimes". "Qui par exemple s'opposerait à ce qu'il y ait moins de bureaucratie?" a-t-il demandé.
Il a précisé que plusieurs demandes britanniques pourraient trouver une réponse comme cela avait déjà été le cas dans le projet de Constitution européenne de 2004, dont il avait dirigé la rédaction et qui est resté mort-né après son rejet lors de référendums organisés en 2005 en France et aux Pays-Bas.
Récemment réélu, David Cameron aspire, sous la pression des eurosceptiques, à rapatrier certains pouvoirs au nom de la souveraineté du Parlement britannique et à durcir les conditions d'accès aux aides sociales pour les ressortissants européens, s'engageant à défendre le maintien dans l'Union s'il obtient des concessions suffisantes. La chancelière allemande Angela Merkel a déjà promis le mois dernier d'"accompagner de façon constructive" le processus de réforme de l'UE souhaité par le Royaume-Uni, sans exclure a priori des modifications de traités européens.
Par ailleurs, interrogé sur les relations russo-européennes, Valéry Giscard d'Estaing a plaidé pour "un meilleur partenariat entre la Russie et l'Union européenne", une fois que sera résolue "la difficulté de la situation ukrainienne", ce qu'il espère "avant la fin de cette année". "La Russie est culturellement un pays européen", et "elle doit être un partenaire privilégié", avec "des projets communs et une coopération militaire", a dit l'ancien président, qui avait rencontré le président russe Vladimir Poutine à Moscou à la fin mai, notamment pour s'entretenir de la crise ukrainienne et de ses conséquences sur les relations entre Moscou et Paris.
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