Pacte de stabilité : week-end de négociations au PS

DÉCRYPTAGE - Les députés PS, divisés sur le plan de Manuel Valls, sont censés présenter une position commune avant le vote de mardi 29 avril à l'Assemblée.

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Bruno Le Roux, le 16 mai 2013 (illustration).

Crédit : AFP / FRED DUFOUR

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Le week-end s'annonce agité au PS. Malgré les gestes promis par Manuel Valls en faveur des plus modestes, plusieurs députés PS ont annoncé qu'ils ne voteraient pas le programme de stabilité mardi 29 avril à l'Assemblée. L'objectif des discussions va donc être de les convaincre de voter pour.

Pour faire monter la pression, Thierry Mandon, porte-parole des députés PS, promet des sanctions en cas d'indiscipline. "Les gens qui ne votent pas la confiance au gouvernement puis qui ne votent pas le projet de budget pour les 3 années qui viennent, on peut se demander s'ils ont leur place dans la majorité", affirme-t-il.

Le risque d'exclusion dans la balance

Les frondeurs risquent l'expulsion du PS. "Même pas peur", répond Christian Paul, député proche de Martine Aubry qui a déjà annoncé qu'il s'abstiendrait mardi. "Le groupe socialiste n'a pas besoin de menaces. Ce n'est pas un moment où il faut exercer je ne sais quel chantage, ça n'a pas de sens", estime-t-il.

Le député Jean-Marc Germain ne votera pas non plus. Mais d'après lui, c'est le signe d'une démocratie qui fonctionne bien : "Obama quand il a demandé à son parlement le redressement de la dette publique, il a dû présenter 7 ou 8 budgets avant qu'il ne soit adopté et on ne considère pas qu'il était affaibli par cela, au contraire on considère qu'il a fait preuve de dialogue."