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Nicolas Sarkozy veut redécouper les cantons

Le président de l'UMP souhaite revoir le "scandaleux découpage électoral" de ces territoires.

Nicolas Sarkozy à Paris le 29 mars 2015

Crédit : ERIC FEFERBERG / AFP

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy s'est engagé ce mercredi 8 avril à redécouper les cantons, alors qu'il recevait les élus départementaux issus des élections des 22 et 29 mars. 

Prenant la parole devant plusieurs centaines de responsables, l'ex-chef de l'Etat a lancé : "C'est un engagement, nous ne conserverons pas le scandaleux découpage électoral des cantons".

"Jamais un gouvernement ne s'était livré à un tel charcutage malhonnête", a accusé Nicolas Sarkozy au siège de l'UMP à Paris. 

Avertissement à François Hollande

Les élections départementales ont concerné 2.054 cantons, nombre divisé par deux pour éviter une inflation des élus, chaque canton élisant désormais un tandem homme-femme.

À écouter aussi

Nicolas Sarkozy a de nouveau exprimé, comme il l'avait fait au soir des deux tours, sa conviction d'une alternance inexorable. Mais il l'a fait en lançant un avertissement à celui qui lui a succédé à l'Elysée : "L'alternance est en marche, mais qu'il l'entende bien là-bas, rien ne l'arrêtera".

"Le drame de la division nationale accroît les divisions locales, l'avantage du rassemblement national, c'est qu'il fait pression sur le local", a-t-il dit.

Appel à ne pas se diviser

"Les forces de l'unité emportent tout sur leur passage" mais "les forces de la division aussi", a prévenu le dirigeant d'opposition. "Les divisions ouvrent les vannes de la haine à un niveau invraisemblable, ce n'est plus possible !".

Quand ça se bagarre là-haut, c'est dans les cantons qu'on paye l'addition.

Nicolas Sarkozy

Pour lui, "la stratégie d'union a été plébiscitée" au scrutin départemental. "A nous de veiller à ce que les démons de la division ne se réveillent pas dans la seconde qui suit l'élection". "Il faudra protéger l'élection régionale de nos divisions", a-t-il encore enjoint. "Quand ça se bagarre là-haut, c'est dans les cantons qu'on paye l'addition".

Pour l'ex-président de la République, la victoire "n'est pas un blanc-seing", elle doit servir "pour rassembler le plus largement possible". 

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