Si comme Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez, Nicolas Sarkozy regrette les huées dont a été la cible samedi Alain Juppé lors du congrès fondateur des Républicains, il tient à minimiser l'événement. "Alain Juppé est un homme de grande qualité qui fait honneur à notre famille politique". "Je regrette qu'il y ait eu quelques sifflets. Mais quand vous avez 15.000 à 17.000 personnes, vous ne pouvez pas contrôler que chacun puisse se tenir parfaitement hors de ses sensibilités" a déclaré ce dimanche soir 31 mai le président de l'ex-UMP, tout juste rebaptisée Les Républicains, sur France 2.
Ce dimanche, Alain Juppé a lancé un avertissement sur les contours de la primaire de désignation du candidat à l'élection présidentielle de 2017, réaffirmant que si celle-ci n'était pas ouverte au centre, il n'y participerait pas. Un débat auquel a coupé court Nicolas Sarkozy : "le moment des primaires viendra en septembre 2016. D'ici là, il y a les souffrances des Français. Il a fallu gagner les élections départementales, il y a les élections régionales qui viennent, je ne rentrerai pas dans ce jeu-là", a-t-il averti.
"Pendant trois ans, cette famille politique s'est déchirée, divisée, affrontée. Il n'y avait même plus d'opposition. (...) Considérez que depuis six mois, l'unité est revenue. Est-ce à dire que l'unité met fin aux ambitions de chacun ? Non, c'est tout à fait normal, il n'y a pas de problème", a-t-il également déclaré.
L'ex-président, en se faisant élire à la présidence du parti, a voulu "transformer (sa) famille, changer le mode de fonctionnement, la démocratie interne, changer son appellation et fixer une ligne : la République de la confiance" et "aller au-delà du simple débat droite-gauche dont on voit bien qu'il n'épuise pas l'ensemble des questions". "Comment redonner une crédibilité à la République ? Quelles sont les valeurs que nous portons nous, en France, qui sommes une démocratie et une République ? Nous croyons au mérite, nous croyons à l'effort, à la laïcité, à une certaine forme d'autorité. Ces valeurs sont battues en brèche", a-t-il dit.
Enfin, à la question de savoir s'il se présenterait à la présidence dans le cas où il serait mis en examen dans une des affaires judiciaires dans lesquelles son nom apparaît, Nicolas Sarkozy a répondu : "Est-ce que vous n'avez rien appris de ce qui vient de se terminer avec l'affaire Bettencourt ? Pendant toute la campagne présidentielle, Madame Aubry, François Hollande ont insulté Éric Woerth.À l'arrivée, qu'est-ce qu'il reste ? Rien".
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