Nicolas Sarkozy nouveau leader de l'opposition, ce ne serait plus qu'une question de temps. L'hypothèse, très attendue par les militants et certains cadres de l'UMP "ne fait guère de doute", indique Le Journal du dimanche dans son édition du 1er juin.
La garde rapprochée de Nicolas Sarkozy prépare le terrain pour un retour de l'homme providentiel à la tête d'un parti malmené par l’affaire Bygmalion. Pour Brice Hortefeux, "son retour était une possibilité, il devient une nécessité", rapporte l'hebdomadaire.
Nicolas Sarkozy aurait confié ses envies à six sénateurs réunis dans ses bureaux de la rue Miromesnil, après l’éviction de Jean-François Copé. "Je pars en vacances en juillet et je me décide après", aurait-il dit.
Des confidences qui font écho à une autre phrase prêtée à l'ancien chef de l'État lors d'un déjeuner avec des proches : "Le jour où je sortirai, la cote de mes concurrents s'effondrera".
Nicolas Sarkozy aurait même prévenu : "celui qui sera élu patron du parti à l’automne n’aura pas besoin de se plier aux primaires". Une manière de mettre la balle dans le camp de l'aile centriste de l'UMP, dont l'un des chefs de file, Alain Juppé, a récemment déclaré que le futur président devra renoncer à conduire le parti à l'élection suprême.
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