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Nicolas Hulot : les dessous de sa démission

ÉCLAIRAGE - C'est avec fracas que Nicolas Hulot a claqué la porte du gouvernement d'Édouard Philippe. "Je ne veux pas donner l'illusion que ma présence au gouvernement signifie que l'on est à la hauteur sur ces enjeux-là", a-t-il indiqué.

Nicolas Hulot, le 25 juillet 2018
Crédit : ludovic MARIN / AFP
Marie-Pierre Haddad & AFP
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Sa démission a eu l'effet d'un séisme politique. Nicolas Hulot a surpris les observateurs la vie politique, Emmanuel Macron et les membres du gouvernement en annonçant son départ du gouvernement, ce mardi 28 août. 

Le ministre de la Transition écologique avait menacé à plusieurs reprises de quitter l'exécutif. Mais alors pourquoi maintenant ? Nicolas Hulot ne veut "plus mentir". C'est pour cela qu'il prend "la décision la plus difficile de sa vie". "Je ne veux pas donner l'illusion que ma présence au gouvernement signifie que l'on est à la hauteur sur ces enjeux-là", indique-t-il. 

Si le calendrier surprend, son départ semblait malgré tout inévitable. "Pratiquement dès sa nomination, des écologistes doutaient de sa marge de manœuvre et craignaient que celui qui avait dit non à tous les prédécesseurs d'Emmanuel Macron ne soit qu'une 'caution verte' du gouvernement", note l'AFP

Un ras-le-bol du système

L'élément déclencheur aurait été la réunion avec les représentants des chasseurs, la veille, à l'Élysée avec Emmanuel Macron. L'Élysée a annoncé à l'issue de la rencontre que le prix du permis de chasse passerait de 400 à 200 euros. La goutte de trop ? Apparemment oui. Deux de ses proches ont confirmé à RTL qu'il était écœuré de voir autant de cadeaux faits aux chasseurs. Cette réunion l'a visiblement ébranlé. 

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La présence du conseiller politique de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) Thierry Coste, un "lobbyiste" qui "n'avait rien à faire là", a "achevé de me convaincre que ça ne fonctionne pas comme ça devrait fonctionner", a lancé le ministre démissionnaire, y voyant le symptôme "de la présence des lobbies dans les cercles du pouvoir". Des déclarations rejetées comme "un beau prétexte" par Thierry Coste. 

Dans l'opposition, responsables de droite comme de gauche ont estimé que ce départ marquait la fin d'une "illusion" sur l'écologie. "Il refuse de servir de caution et il a raison", a souligné l'eurodéputé EELV Yannick Jadot, tandis que le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon qualifiait ce départ de "vote de censure contre Macron". "Nommer des ministres pour faire de la communication n'est pas la meilleure idée", a commenté de son côté le président du groupe Les Républicains au Sénat Bruno Retailleau. 

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