Nathalie Kosciusko-Morizet : "François Hollande, c'est fini, c'est clair"

Quelques semaines à peine après la primaire des Républicains en novembre, il y aura donc une primaire à gauche en janvier. Jean-Christophe Cambadélis a annoncé la tenue de ce scrutin avec l'aval de François Hollande. Invitée de RTL, Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l'Essonne et candidate à la primaire de la droite, ne tarit pas d'éloges sur cette manœuvre. 

"Pensez qu'il y a un débat sur la légitimité d'un président sortant, c'est problématique. Cette primaire, c'est pour sauver le soldat Hollande. C'est une primaire pour essayer de lui redonner une légitimité, une primaire qui sera probablement très très étroite puisqu'il y a toute une partie de la gauche qui ne veut pas participer. Même si Mélenchon, son seul vrai opposant à gauche, refuse la primaire, on ne voit pas très bien ce que sera la primaire de la gauche."

L'ancienne maire de Longjumeau en tire ses propres conclusions. "Les Français savent qu'ils ne veulent plus de François Hollande. François Hollande, c'est fini, c'est clair. Une perte de crédibilité complète. Il y a là une sanction de la trahison et du mensonge comme pratique politique chronique. Mais ils demandent encore à être convaincus par la droite et le centre : c'est l'objet de la primaire."