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Municipales à Marseille : Bernard Tapie ne soutiendra personne

L'homme d'affaires et ex-président de l'OM ne soutiendra "strictement personne" lors des élections municipales à Marseille.

L'ancien président de l'Olympique de Marseille, Bernard Tapie, le 15 novembre 2013 (Archives).
Crédit : AFP / BORIS HORVAT
La rédaction numérique de RTL & AFP

Invité ce dimanche 23 février du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1/iTélé/Le Monde, Bernard Tapie a justifié les raisons de son "non-choix" : "J'ai autant de raison de n'aimer ni l'un ni l'autre. Ma doctrine c'est, le lundi matin (après l'élection): 'Vive le maire !'" L'ancien président de l'Olympique de Marseille (1986-1994) a également expliqué qu'il se refusait à dire pour qui il comptait voter "à cause du journal" La Provence, dont il est l'actionnaire majoritaire. "On se doit d'être d'une totale neutralité et on s'y emploie".

Le maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin et le candidat socialiste sont les deux favoris du scrutin, organisé les dimanches 23 et 30 mars.

Les Verts "incompatibles" avec le Pacte de responsabilité

Bernard Tapie s'est également défendu d'avoir poussé Pape Diouf, lui aussi ancien président de l'OM (2005-2009), à présenter sa candidature (sans étiquette). "Je suis pas le genre à passer par des 'créatures'. Si j'avais été intéressé par la ville de Marseille, je n'aurais pas demandé à Pape Diouf de se présenter. Il n'y a rien qui m'empêchait de dire : 'Je me présente'", a déclaré l'ancien ministre de la Ville.

Pressenti comme candidat aux municipales de 1995, Bernard Tapie avait renoncé à briguer la mairie de Marseille à cause des "affaires". Il a par ailleurs estimé que François Hollande "va bien être obligé, s'il est prêt à mettre en route ce fameux pacte de compétitivité" de "choisir des gens" après les municipales, qui adhèrent "à ce principe", évoquant un éventuel remaniement.

À écouter aussi

"Les Verts sont incompatibles avec cette dynamique là", a-t-il ajouté. "Sa chance, c'est qu'il a un tel taux d'impopularité maintenant que ça ne sert plus à rien de faire les chose en fonction du plaisir que vous allez susciter pour le prochain sondage", a-t-il jugé.

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