Municipales 2014 : Marine Le Pen justifie la fusion FN-DVD à Villeneuve-Saint-Georges et L'Hôpital
La patronne du FN a expliqué que l'alliance entre le parti d'extrême droite et des candidats divers droite dans l'entre-deux-tours est dû à un rapprochement de certaines idées.
Marine Le Pen, présidente du Front national, s'est félicitée mercredi 26 mars de la fusion des listes FN avec celles de divers droite à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et L'Hôpital (Moselle), "qui se sont sentis proches" du FN avec des programmes "compatibles".
"Ce sont des candidats divers droite qui se sont sentis proches, (qui) ont considéré que la charte du Rassemblement Bleu Marine évoquait des points politiques essentiels dont évidemment la baisse des impôts, la lutte contre l'insécurité, qui étaient compatibles avec leur vision de la politique à Villeneuve-Saint-Georges et à L'Hôpital (Moselle) et cela a permis la fusion de ces listes", a déclaré Marine Le Pen sur France Info. "Nous pouvons gagner des villes, il faut que les électeurs le décident et notamment que les abstentionnistes qui peut-être ne croyaient pas en nos chances de victoire pour certains se mobilisent".
"Je pense qu'il y a des comportements qui ont été déshonorants pour la classe politique française entre ces deux tours", a-t-elle estimé, citant "les socialistes qui ont eu un comportement très antidémocratique puisqu'ils privent leurs électeurs du moindre représentant dans les endroits où ils se sont retirés au bénéfice de l'UMP."
Un "comportement très antidémocratique"
La patronne du parti d'extrême droite a dénoncé "l'UMP qui, par exemple à Perpignan, est allée demander aux socialistes de se retirer, ce qui démontre la collusion totale, ou à Marseille ou M. Gaudin fait une fusion avec une guériniste, c'est-à-dire le pire de ce que le socialisme est capable de montrer, la multiplication des affaires." Interrogée sur les expériences de mairies gérées par le FN entre 1995 et 2001, la présidente du FN a défendu leur bilan économique. Mais "ils ont voulu faire de leur ville une vitrine idéologique, ils ont eu tort. C'est une erreur qui a été commise qui ne sera pas commise aujourd'hui."
Le Pen a enfin jugé "pitoyable" de "prendre la culture en otage" après les déclarations du directeur du Festival d'Avignon, Olivier Py, estimant qu'en cas de victoire FN au second tour, le festival n'aura "aucune autre solution" que de "partir". "Notre candidat Philippe Lottiaux est tout à fait attaché à la culture, il a d'ailleurs écrit des livres sur le mécénat et le rock, il veut développer le mécénat à Avignon. Les habitants auront donc une culture plus diverse et plus dynamique encore", a assuré la députée frontiste.
