En réalisant une belle percée lors du premier tour dimanche 23 mars avec un score six fois supérieur à celui réalisé en 2008, le Front national a pris une place importante dans les discussions de l'entre-deux-tours. Retour sur une semaine de débats autour du troisième parti de France.
Parmi les percées spectaculaires du Front national dans plusieurs villes, l'élection d'un de ses candidats à Hénin-Beaumont dès le premier tour est sans conteste l'une de ses meilleures réussites.
Steeve Briois, le nouveau maire d'Hénin-Beaumont, était sous les feux des projecteurs lundi, avec une question en creux : que compte faire le parti dans les municipalités qu'il dirigera ? À Hénin-Beaumont, les priorités seront "la sécurité, le commerce et la scolarité", a répondu l'intéressé au micro de RTL.
Avant les dépôts des listes pour le second tour mardi à 18h, les négociations et accords entre les partis sont allés tous azimuts. Pour contrer le FN, le parti socialiste a appelé à un "front républicain", en se retirant dans certaines villes pour laisser plus de chance à la droite de battre le Front national.
Mais l'UMP n'entendait pas faire de même.Tous les ténors du parti ont parlé d'une même voix pour dénoncer le front républicain, Jean-Pierre Raffarin parlant par exemple d'une "une machine à produire du FN."
Après avoir annoncé mardi que le Front national allait fusionner avec des listes divers droite dans deux villes, en Moselle et dans le Val-de-Marne, Marine Le Pen s'est justifiée mercredi en expliquant que les candidats de ces municipalités avaient des programmes "compatibles" avec le FN.
A Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), le candidat divers droite a également pris un candidat FN sur sa liste. "Moi, c'est Villeneuve qui m'intéresse. Pour sauver la ville, on a fait ce qu'on avait à faire", s'est-il justifié.
Jeudi, un sondage a donné Robert Ménard, le candidat soutenu par le FN, largement vainqueur à Béziers, avec 47% des suffrages.
Pour l'écrivain Jean-Marie Gustave Le Clézio, cette percée du Front national est "très préoccupante".
L'ex-première dame se montre, elle aussi, préoccupée par la montée du Front national. Sortant de son silence vendredi au micro de RTL, elle a estimé que s'il n'y avait "qu'un message à retenir", ce serait qu'il faut aller voter car "il y a quand même le danger du Front national".
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