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Municipales 2014 à Paris V : une bataille très risquée pour la droite

FOCUS - Enjeux, candidats et favoris de municipales : tour d'horizon du prochain scrutin dans le cinquième arrondissement de la capitale.

La candidature dissidente de Dominique Tiberi dans le fief de son père fait peser la menace de voir le Ve arrondissement de Paris échapper à la droite
Crédit : Marion Ruszniewski / AFP
La rédaction numérique de RTL

L'arrondissement : situé sur la rive gauche, le cinquième arrondissement de Paris abrite environ 60.000 habitants. C'est un environnement aisé dans lequel se situent de nombreuses institutions publiques telles que le Collège de France, l'ENS, le muséum d'histoire naturelle, le Jardin des plantes, les Arènes de Lutèce et les universités Panthéon-Sorbonne, Assas, Sorbonne-Nouvelle et Descartes.


Les enjeux : Le fief du clan Tibéri n'a jamais été aussi menacé. Plus ancien maire d'arrondissement de la capitale, Jean Tibéri sent le vent tourner. Traditionnellement acquis à la droite, au RPR puis à l'UMP, le Ve a voté pour la première fois à gauche lors de l'élection présidentielle de 2007. Une tendance confirmée en 2012 qui pourrait bien se vérifier pour la première fois dans un scrutin municipal cette année.

Élu maire du Ve pour la première fois en 1983, avant un intermède effectué par Jean-Charles Bardon de 1995 à 2001, Jean Tibéri a mis en selle son fils et adjoint Dominique Tibéri pour lui succéder Et ce, contre qui a investi en novembre Florence Berthout pour se débarrasser de son encombrant baron, plusieurs fois condamné dans .

La bataille s'annonce très difficile pour l'UMP et sa candidate. Confrontée à une liste dissidente et une réalité électorale défavorable, la directrice générale de l'établissement public de la Villette et conseillère de Paris doit également faire face au casting soigné mis en place par Anne Hidalgo dans ce quartier intellectuel.

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En obtenant le retrait de l'opposante historique de Jean Tiberi, Lyne Cohen-Solal (3e de liste) au profit de Marie-Christine Lemardeley, présidente de l'Université Paris 3 et novice en politique, la candidate à la succession de Bertrand Delanoë mise sur la fraîcheur pour ravir à la droite cet arrondissement capital, qui compte pour 4 conseillers de Paris.

Les candidats :

Les sondages : Selon un sondage BVA pour Aujourd'hui en France/Le Parisien publié le 1er février dernier, en cas de duel dans le fief de la famille Tiberi, avec la liste de droite conduite par Florence Berthout et soutenue par Nathalie Kosciusko-Morizet, la gauche obtiendrait 52% des intentions de vote contre 48% à sa rivale.

Dans l'hypothèse d'une triangulaire, la gauche l'emporterait avec 49% des intentions de vote, contre 31 % à la droite et 20% à une liste divers droite conduite par Dominique Tiberi, fils du maire sortant, Jean Tiberi. Au premier tour, la liste de gauche totaliserait 36% des intentions de vote contre 28% pour la droite et 19% à la liste divers droite emmenée par Dominique Tiberi.

Les sondages municipaux

La précédente élection : Jean Tiberi (UMP) l'emporte avec 45% devant Lyne Cohen-Solal (union de la gauche ; 44,10%) et Philippe Meyer (MoDem ; 10,9%)

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