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Élections municipales à Paris : Hidalgo et NKM dans le Ve pour soutenir leurs candidates

Alors qu'Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet accompagnent ce lundi leurs candidates dans le Ve arrondissement, petit tour d'horizon des enjeux qui dominent les élections municipales dans ce quartier de Paris.

Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet (montage de deux photos).
Crédit : AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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La bataille s'annonce serrée pour les élections municipales dans le Ve arrondissement à Paris. Dans ce fief de Jean Tiberi, la droite n'a jamais semblé aussi menacée. Les candidates à la mairie de Paris Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) sont venues prêter main forte à leur poulains lundi 6 janvier.

A gauche, Marie-Christine Lemardeley, présidente d'université, porte les couleurs socialistes. A droite Florence Berthout (UMP), directrice générale de l'établissement public de La Villette, est déjà élue d'opposition au Conseil de Paris. En fin d'après-midi les deux rivales seront présentes quasiment à la même heure à quelques rues de distance, entre Panthéon et faculté de Jussieu, pour inaugurer des locaux de campagne.

Dissidence du fils Tiberi


Pour la droite la bataille s'annonce particulièrement difficile car à la réalité électorale (hormis aux municipales cet arrondissement cossu du centre vote à gauche depuis 1997), est venue s'ajouter cet automne la rébellion de Dominique Tiberi. Le fils et adjoint du maire sortant Jean Tiberi, que ce dernier voulait comme successeur, a mal pris de se voir proposer seulement la 2e place de la liste officielle. Déterminé à reprendre le flambeau paternel à la tête de la mairie, il a décidé de réunir lui aussi 13 colistiers pour mener le combat en dissident. "Un suicide politique", a tonné Jean Tiberi, mais en le reprochant à NKM, accusée de "faire n'importe quoi".

Forcément le camp Hidalgo se frotte les mains, voyant dans le Ve "un arrondissement symbolique" des difficultés adverses. "C'est celui où la droite parisienne montrait toutes ses turpitudes (allusion à l'affaire des faux électeurs dans laquelle Jean Tiberi s'est pourvu en cassation contre sa condamnation, ndlr) et aujourd'hui celui où elle se déchire le plus violemment", dit à l'AFP Rémi Féraud, codirecteur de la campagne d'Anne Hidalgo.

Un impératif pour la victoire de NKM

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Même si ses 60.000 habitants ne représentent que 3% de la population parisienne, "pour nous c'est vraiment l'arrondissement de conquête", poursuit le responsable PS. Au second tour des municipales de 2008, la candidate PS d'alors, Lyne Cohen-Solal, avait manqué la victoire de quelque 200 voix seulement. A la présidentielle, le 6 mai 2012, François Hollande a enregistré dans le Ve un score supérieur à sa moyenne parisienne (56,2% contre 55,6%). De l'avis général, le maintien à droite du Ve est pourtant impératif pour la victoire finale de NKM.

Actuellement UMP et UDI occupent 63 des 163 sièges du Conseil de Paris. Pour combler son retard de 19 sièges et atteindre la majorité absolue de 82, la droite - qui gère aujourd'hui huit des 20 arrondissements - doit en gagner au moins trois autres, dont deux grands comme les XIIe et XIVe (qui ensemble peuvent générer un gain net d'une douzaine de conseillers) et préserver ses positions partout ailleurs.

Marie-Christine Lemardeley, seule non encartée parmi les 20 têtes de liste du PS


Pour le Ve, considéré comme le quartier le plus intellectuel de Paris avec ses facultés et sa centaine de librairies, Anne Hidalgo a soigné son casting en obtenant le retrait de Lyne Cohen-Solal (qui sera 3e de liste) au profit de Marie-Christine Lemardeley, présidente de Sorbonne Nouvelle-Paris 3 depuis 2008, seule non encartée parmi les 20 têtes de liste du PS. "J'ai vraiment envie de devenir maire d'arrondissement, faire en sorte que toute la richesse intellectuelle (du Ve) profite aux habitants", disait à l'AFP cette universitaire de 60 ans, lors d'une rencontre fin octobre

En face, Florence Berthout, 51 ans, est davantage rompue aux us de la politique mais revendique aussi un profil "atypique", avec un parcours qui l'a menée de la banque à la communication et au monde culturel, en passant par les cabinets ministériels de Copé et Villepin dans les années 2000. Point commun avec Marie-Christine Lemardeley, elle participe de la stratégie de "renouvellement" brandie dans les deux camps. Et Florence Berthout relativise l'obstacle Tiberi, à quelques heures de l'inauguration de sa permanence en présence de François Fillon, le député de la circonscription.

"Très franchement l'idée n'est pas de se positionner par rapport à Dominique Tiberi mais d'avoir une démonstration d'unité aussi et surtout par rapport à la gauche", assure-t-elle à l'AFP, en vantant l'union avec les centristes et la présence d'un MoDem en numéro 2 sur sa liste. Faute de Dominique Tiberi.

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