Municipales 2014 à Boulogne-sur-Mer : la réélection de Frédéric Cuvillier en bonne voie
FOCUS - Enjeux, candidats et favoris de municipales : tour d'horizon du prochain scrutin à Boulogne-sur-Mer.
La ville : Avec près de 43.000 habitants, Boulogne-sur-Mer est la 2e ville du Pas-de-Calais (62) en terme de population. C'est également le premier port de pêche français.
Les enjeux : La dernière fois que Boulogne a été dirigé par un maire de droite date de 1996. La ville est depuis clairement ancrée à gauche. En 2008, Frédéric Cuvillier (PS), aujourd'hui ministre des Transports, a été élu dès le premier tour, avec plus de 71% des voix. À l'élection présidentielle de 2012, les Boulonnais ont voté à 61,83% pour François Hollande au second tour.
Frédéric Cuvillier est à nouveau tête de liste (divers gauche) et a de fortes chances de l'emporter. Comme François Hollande a demandé aux membres du gouvernement de renoncer à leurs mandats locaux, ce serait en fait Mireille Hingrez-Céréda (PS), qui lui a succédé après sa nomination au gouvernement, qui serait maire tant qu'il est ministre.
La campagne s'annonce toutefois moins facile qu'en 2008. Frédéric Cuvillier pourrait payer dans les urnes sa participation à un gouvernement très impopulaire. Et le candidat FN, Antoine Golliot, en seconde place dans les sondages, surfant sur le malaise social des Boulonnais, pourrait récupérer des voix et franchir la barre des 20%. Frédéric Cuvillier devra également faire face à la concurrence d'une liste du Parti de gauche.
Les candidats :
Les sondages : Un sondage Ifop paru vendredi 14 février donne Frédéric Cuvillier gagnant dès le premier tour avec 55,5% des voix. Il est suivi du candidat FN qui recueillerait 20% des suffrages. Viennent ensuite l'UMP, avec 12% des voix, puis l'UDI et le Parti de gauche, à égalité avec 4% des voix.
La précédente élection :
En 2008, la liste divers gauche de Frédéric Cuvillier avait recueilli 71,61% des voix dès le premier tour. La liste centriste de Richard Honvault était en deuxième position avec 12,71% des voix. Venaient ensuite l'UMP et le Modem.
