La débâcle des Républicains aux élections européennes est "une opportunité" pour "ancrer dans un avenir commun" les différents courants de la droite et de l'extrême droite, estime l'ancienne députée Marion Maréchal.
La nièce de Marine Le Pen, qui participera le 28 septembre à Paris à une "convention de la droite" organisée par ses proches, précise dans un entretien au Figaro qu'elle ne veut pas créer un mouvement politique mais que cette convention pourra avoir une "suite".
"L'effondrement de LR aux dernières européennes est une opportunité. Cela contraint cette droite à sortir de l'auberge espagnole dans laquelle elle s'est perdue avec le centre depuis des années", explique la jeune femme, qui a renoncé à la politique électorale depuis l'échec de sa tante à la présidentielle pour diriger une école de sciences politiques à Lyon.
Marion Maréchal ne "croit pas à une union entre LR et le RN" parce que "LR reste un parti extrêmement ambigu dans son contenu, dans ses ambitions comme dans les personnalités qui le composent", mais "aux coalitions [...] de gouvernement".
"Ce qui m'intéresse en premier lieu, c'est ancrer dans un avenir commun des Français issus de courants variés : des souverainistes, des populistes, des libéraux-conservateurs, la droite nationale", précise la petite-fille de l'ancien président du FN, Jean-Marie Le Pen.
Elle estime que "le RN est indispensable à la vie politique" mais "pas suffisant pour transformer l'essai". Marion Maréchal considère que l'élection probable de Christian Jacob à la tête de LR c'est la "porte d'entrée de tous les Macron-compatibles" et en profite également pour tâcler le chef de l'État, "porte-parole d'intérêts étrangers" et président "liberticide", qui "transforme en débat les sujets qu'il ne veut pas traiter".
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