"Pour le moment on ne peut pas se passer du nucléaire". Marine Le Pen est claire sur le sujet : pour le moment, il n'y a "pas d'énergies qui puissent remplacer le nucléaire de manière sûre pour permettre d'avoir une énergie qui soit bon marché pour les Français", a déclaré la candidate du Front national, invitée des Petits déjeuners de la présidentielle sur RTL.
Si la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim a été annoncée, "c'est une erreur" pour Marine Le Pen, qui répondait à Pascal Jalabert, rédacteur en chef de l'Est Républicain et des Dernières nouvelles d'Alsace. "Une série d'experts estime que les réacteurs ne sont pas en fin de vie, il y a eu des travaux très importants qui ont été faits, et qui ont permis d'allonger la durée de vie de ces réacteurs", explique-t-elle.
Pour la candidate, l'énergie nucléaire est certes "dangereuse, dans le sens où c'est un feu qui ne s'arrête jamais. Quand il y a un accident, les conséquences peuvent être graves. Mais aujourd'hui c'est maîtrisé, on a fait beaucoup d'efforts sur la sécurisation des centrales", estime la candidate, qui poursuit : "C'est une énergie qui est pour l'instant propre et qui ne délivre pas dans l'atmosphère l'intégralité de ses particules qui posent des problèmes de santé".
En revanche, Marine Le Pen estime qu'il faut "continuer à investir dans la recherche sur les énergies renouvelables avec l'espérance le jour venu de pouvoir remplacer cette énergie nucléaire.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.