"Tout le monde a été remis dehors", a-t-on indiqué, ce lundi 10 février à la police d'Ille-et-Vilaine. Cette dernière a néanmoins précisé qu'une enquête était en cours après les incidents qui ont fait cinq blessés légers dans les rangs des forces de l'ordre. Quelque 600 à 700 manifestants avaient protesté dans le centre de la ville contre la tenue d'une réunion électorale du FN dans une salle qui a accueilli une centaine de militants.
Bloqués par les forces de l'ordre à l'approche de la salle, des casseurs s'en sont pris à des vitrines et à un commissariat, avant d'incendier un véhicule. Des policiers ont été atteints par des jets de pavés, avant de faire usage de gaz lacrymogènes et d'un canon à eau.
Le maire socialiste de Rennes, Daniel Delaveau, a condamné ces violences, tout en accusant le FN d'avoir choisi la provocation en organisant la réunion dans un lieu symbolique des luttes sociales à Rennes. "Le Front national, qui n'est pas un parti comme les autres, a choisi de tenir un meeting salle de la Cité, avec le sens de la provocation dont il est coutumier. Ses mensonges et son esprit polémique ne sauraient duper personne", a-t-il estimé.
De son côté, le FN a accusé, ce dimanche, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls de "protéger les voyous 'antifas'" qui déploient une "violence inouïe" comme à Rennes, et l'a enjoint de dissoudre ces groupes qu'il compare à des "milices du pouvoir".
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