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"Je ne pense pas à Bruxelles en me rasant. Je pense plutôt à mon pays et aux Français, donc ces réformes, elles sont faites pour nos concitoyens", a affirmé le ministre de l'Économie, ce jeudi 16 octobre sur France Inter, en référence au futur projet de loi pour l'activité, dont les grandes lignes ont été dévoilées mercredi. "Il faut se sortir de la tête que les réformes, nous les ferions sous un diktat de Bruxelles ou de Berlin", s'est-il encore défendu.
Le Macron a également présenté mercredi une partie des mesures qui figureront dans le projet de loi, dont la libéralisation du transport en autocar, la simplification des règles d'installation pour les pharmaciens et les professions du droit, ou encore l'extension des ouvertures le dimanche dans le commerce non alimentaire.
Pour l'instant, seul le développement du transport en autocar a fait l'objet d'une estimation chiffrée : jusqu'à 10.000 emplois pourraient être créés et le gain de pouvoir d'achat pour les usagers serait d'environ 700 millions d'euros. Pour les autres mesures, "nous allons mettre en place un dispositif avec des économistes indépendants pour précisément chiffrer l'impact", a assuré le ministre sur France Inter.
Concernant le travail du dimanche, il a précisé qu'il faudrait "un accord majoritaire" dans les entreprises concernées et que les salariés volontaires pour travailler ce jour-là devraient être "payés double et avec un repos". Mercredi, il avait seulement évoqué une "amélioration" de la compensation.
Il a également précisé le calendrier de la loi : "elle sera complétée dans un mois par d'autres mesures, elle sera déposée en Conseil des ministres le 15 décembre (...), elle passera devant le Parlement en janvier et elle sera votée en avril".
Ce n'est pas une mauvaise chose d'avoir un peu fréquenté les entreprises pour s'occuper d'elles.
Emmanuel Macron, ministre de l'Économie
Assumant le fait que ce projet aborde beaucoup de petits sujets différents et répondant à ceux qui l'accusent de faire de l'"acupuncture", il a estimé que "le mythe de la grande réforme, ça n'existe pas". Emmanuel Macron a par ailleurs répliqué à ceux qui lui reprochent son passé à la banque Rotschild, notamment Jean-Luc Mélenchon, qui l'appelle "le banquier Macron", et Marine Le Pen, qui affirme qu'il "défend l'intérêt des banques".
"On me reproche ce que je suis, pas ce que je fais", s'est désolé le ministre, jugeant "minable" de le réduire à cette expérience professionnelle de quatre ans. Il a rappelé avoir travaillé huit ans dans la fonction publique et estimé par ailleurs que "ce n'est pas une mauvaise chose d'avoir un peu fréquenté les entreprises pour s'occuper d'elles".
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