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Les Républicains : et maintenant, que vont faire les recalés de la primaire ?

ÉCLAIRAGE - Nadine Morano, Henri Guaino ou encore Geoffroy Didier n'ont pas réussi à se qualifier pour la primaire.

Nadine Morano : je crois que Nicolas Sarkozy a fait une faute politique majeure
Nadine Morano : je crois que Nicolas Sarkozy a fait une faute politique majeure
Crédit : VASILY MAXIMOV / AFP
Ludovic Galtier
Ludovic Galtier
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Ils étaient treize à prétendre à l'investiture du parti Les Républicains. Seuls huit sont parvenus à décrocher les 250 parrainages d'élus et le soutien de 2.500 militants avant le 9 septembre. En attendant la confirmation de la Haute autorité de la primaire le 21 septembre, Alain JuppéNicolas SarkozyFrançois FillonBruno Le MaireNathalie Kosciusko-MorizetJean-François Copé, Jean-Frédéric Poisson (Parti chrétien démocrate) et Hervé Mariton sont quasi assurés de voir leur nom sur les bulletins de vote les 20 et 27 novembre prochains. 

D'autres candidats ont échoué dans leur opération séduction auprès des élus et des adhérents du parti fondé en 2014. C'est le cas d'Henri Guaino, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Geoffroy DidierNadine MoranoJacques Myard et Frédéric Lefebvre. Comment comptent-ils faire entendre leurs voix dans la dernière ligne droite ?

Le Gaulliste Henri Guaino, directement candidat à la présidentielle

Il avait prévenu. Si Henri Guaino ne parvenait pas à réunir les parrainages nécessaires à une candidature à la primaire, il se présenterait directement à la présidentielle. D'une course aux parrainages à une autre. L'ancienne plume de Nicolas Sarkozy part désormais à la conquête des 500 signatures d'élus pour se qualifier pour le premier tour du 23 avril 2017. "Je vais commencer cette collecte des parrainages dès la semaine prochaine", a-t-il annoncé au cours de sa conférence de presse le 9 septembre. 

Henri Guaino quittant l'Assemblée nationale, le 26 mars 2013 (archives)
Henri Guaino quittant l'Assemblée nationale, le 26 mars 2013 (archives)
Crédit : AFP / ERIC FEFERBERG

À l'image de Nadine Morano et Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a obtenu ses parrainages sur le fil, Henri Guaino ne s'est jamais montré tendre avec les modalités d'organisation de la primaire. Un scrutin que celui qui se revendique du Général de Gaulle, désormais "en congé du bureau politique du parti et de la Commission d'investiture des Républicains", n'affectionne pas. "La primaire signe le retour du régime des partis qui a conduit à tant de désastres. Dans l’esprit de la Ve République, un candidat à l’élection présidentielle ne peut pas être celui d’un camp, encore moins celui d’un parti, car il aspire à devenir l’homme de la nation toute entière et à incarner l’unité."

Le Sarkozyste Geoffroy Didier veut négocier son soutien

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