"Je quitte définitivement la vie publique, tout simplement parce que je suis écœuré. Dans le monde dans lequel on vit, être innocent ne permet plus de dormir tranquille." C'est par ces mots prononcés chez nos confrères de BFMTV, que Nicolas Hulot a souhaité prendre les devants.
L'ancien ministre a évoqué des accusations dont il fait l'objet. Mais tout ce que l'on sait, c'est ce qu'il a lui-même révélé en plateau. Cinq femmes l'accusent dans une enquête d'Envoyé Spécial programmée jeudi 25 novembre sur France 2, "d'agressions sexuelles et de viols".
Les faits remontent à au moins 1989. 32 ans, selon Nicolas Hulot, qui insiste sur l'ancienneté et la prescription probable. Il ajoute qu'il sait très peu de choses pour l'instant. On ne sait d'ailleurs pas si ces femmes ont porté plainte ou si ces accusations sont médiatiques.
Ces affirmations sont purement mensongères
Nicolas Hulot
L'ex-présentateur star de TF1 a choisi de contre-attaquer avant même la diffusion du reportage. "Je n'ai jamais contraint qui que ce soit, notamment quand j'étais célibataire. Mais ai-je besoin de justifier ma vie privée ? J'ai été séduit, j'ai séduit. J'ai des femmes qui ont essayé de me séduire, j'ai essayé de séduire. C'est l'essence de la vie. Ni de près, ni de loin, je n'ai commis ces actes. Ces affirmations sont purement mensongères", affirme Nicolas Hulot.
À 66 ans, l'ancien ministre s'est déjà défendu publiquement d'accusations de viols par un média. C'était en 2018, dans une séquence absolument similaire. La personne concernée était alors Pascale Mitterrand, petite-fille de l'ancien Président de la République. À l'origine, une plainte pour viol en 2008, mais l'enquête avait été classée sans suite.
Nicolas Hulot avait alors repris ses fonctions. Mais aujourd'hui, il a décidé de jeter l'éponge, même si aucune enquête n'est actuellement ouverte contre lui.
Justice - Karim Benzema a été condamné à un an de prison avec sursis dans l'affaire de la sextape, qui concernait un chantage à la vidéo intime à l'encontre du footballeur Mathieu Valbuena en 2015.
Justice - Autre procès médiatique, celui de l'arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. Les poursuites contre l'ancien homme d'affaires ont pris fin suite à son décès. Mais la cour d'appel a rendu sa décision concernant les autres protagonistes. Le PDG d'Orange est condamné à un an de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende.
Santé - Un nouveau Conseil de Défense a lieu ce mercredi 24 novembre à l'Élysée. De nouvelles mesures sont attendues face à la flambée des cas de coronavirus. Mais rien n'est encore tranché.
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