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Les actualités de 12h30 - L'affaire Benalla était devenue intenable pour Macron
La présidence de la République a fini par être débordée par l'affaire Alexandre Benalla, et a décidé de licencier son chargé de mission.
Alexandre Benalla
Crédit : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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Le communiqué est tombé ce vendredi 20 juillet à 10h26, envoyé à l'Agence France Presse. "L'Élysée décide donc d'engager le renvoi, le licenciement de son chargé de mission". La raison officielle explique-t-on, ce sont ces bandes de vidéo-surveillance qui viennent de la préfecture de police de Paris, et qu'il n'était pas autorisé à détenir.
Ça c'est la raison officielle du licenciement. Une manière de justifier, d’habiller cette décision, alors qu’il y a 24 heures à peine, on nous expliquait que toutes les sanctions avaient déjà été prises, qu’il n’y avait pas d’affaire Benalla.
Dans les faits, la situation était devenue totalement intenable pour Emmanuel Macron. Ce sentiment d'impunité au sommet de l'État était devenu indéfendable alors que toute sa campagne avait été fondée sur l'exemplarité. Comment expliquer la présence de Benalla à ses côtés ? On le voit sur des photos à vélo, au ski avec le président. Pourquoi prendre un tel risque politique en le conservant à l'Élysée ?
Depuis 24 heures, le silence du Président ne faisait qu'alimenter toutes les spéculations sur le rôle exact de ce jeune homme de 26 ans. L'Élysée a donc préféré stopper les dégâts, la facture est déjà lourde, en décidant de licencier le jeune chargé de mission à l'origine d'une triple tempête : politique, médiatique et judiciaire.
Première véritable crise du quinquennat Macron. Et pas sûr que ce licenciement tardif suffise à calmer les débats.
À écouter également dans ce journal
Politique - L'affaire Benalla commence a sérieusement encombrer l'exécutif. Alexandre Benalla a été placé en garde à vue ce 20 juillet, et l'Élysée a annoncé une procédure de licenciement.
Justice - Trois policiers ont été suspendus pour avoir transmis à Alexandre Benalla les vidéos qui l'incriminaient.
Politique - La séance à l'Assemblée nationale du jeudi 19 juillet a été complètement parasiter par l'affaire Benalla.
Sondage - Emmanuel Macron a une cote de popularité en chute libre, avec 39% d'opinion favorable selon le baromètre BVA pour RTL.
