Législatives 2024 : où en sont les désistements pour contrer le RN ?

On commence à y voir plus clair sur les duels du second tour avec plus de 150 désistements au nom de l'arc républicain. Des candidats de gauche, des candidats macronistes, qui se retirent pour éviter une majorité absolue au RN. "Pas une voix ne doit aller à l'extrême droite", a rappelé Emmanuel Macron hier à ses troupes lors d'une réunion. 

Le Front républicain s'est mis en marche juste après les résultats. La Renaissance, Albane Branlant, dans la Somme, est la première à se retirer, suivie lundi par, entre autres, des ministres comme Sabrina Agresti-Roubache ou Marie Guévenoux. 

En tout, une soixantaine de candidats de la majorité se sont désistés, et même pour une dizaine d'entre eux, au profit d'un candidat La France insoumise. À gauche, les quelques 120 candidats du Front populaire qualifiés en troisième position ont jeté l'éponge sans broncher. 

Les consignes des chefs de parti sont donc globalement suivies. Mais quelques irréductibles candidats résistent encore aux appels à se désister. Une quinzaine de députés macronistes se maintiennent là où le RN est pourtant arrivé premier, comme Louis Margueritte en Saône-et-Loire ou Anne-Laurence Petel dans les Bouches-du-Rhône.

Mais la pression devrait s'accentuer ce mardi pour les pousser à se retirer avant la fin des candidatures à 18 heures.