Que de trahisons. Benoît Hamon le confie lui-même : "Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de trahisons. Parce que ce sont des trahisons, des trahisons pas de moi, je ne demande rien, mais d'une histoire, de valeurs que nous représentons, de la place qui doit être celle de la gauche". Le candidat de la gauche avoue ne pas avoir "l'habitude d'être impressionné par l'air du temps, c'est le destin des feuilles mortes, l'air du temps. Je suis un combattant. Même quand j'observe que les vents sont mauvais, je combats, je ne combats pas pour moi, j'ai parfaitement conscience de la difficulté de la tâche, mais je ne la redoute pas", sur Europe 1.
Selon Le Canard Enchaîné, les trahisons risquent de se multiplier. Le journal explique que François Hollande, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Stéphane Le Foll projettent déjà une victoire d'Emmanuel Macron, "mais sans majorité aux élections législatives". Selon le président de la République, "il n'y aura pas d'explosion après la présidentielle, ni des Républicains, ni du Parti socialiste. La droite ne va pas disparaître et elle espérera une cohabitation. Le Parti socialiste ne va pas disparaître non plus, mais il devra négocier".
Le journal ajoute que "des dirigeants d''En Marche !" et du Parti socialiste réfléchissent déjà à une entente électorale entre leurs deux formations pour les législatives. C'est la raison principale pour laquelle Emmanuel Macron a reporté le choix de ses candidats après le premier tour de l'élection présidentielle". Ainsi, l'accord négocié entre Benoît Hamon et Yannick Jadot risquerait d'être remis en cause. Les "70 ou 80 députés socialistes sortants qui sont considérés comme frondeurs ou sympathisants de ceux-ci" pourraient perdre leurs investitures.
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