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Le Rassemblement national contraint de fermer un tiers de ses permanences

RÉACTION - Le parti de Marine Le Pen est obligé de fermer un tiers de ses permanences. En cause la saisie de deux millions d'euros de subvention publique. Le Rassemblement national va aussi réduire son nombre de salariés.

Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, le 5 juin 2018
Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, le 5 juin 2018
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
Le Rassemblement national contraint de fermer un tiers de ses permanences
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Marie-Bénédicte Allaire & Marie Sasin
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Les difficultés continuent pour le parti de Marine Le Pen. Le Rassemblement national est obligé de fermer un tiers de ses permanences et de réduire de moitié le nombre de ses salariés en raison de problèmes financiers.

"En l'état aujourd’hui c'est vrai que nous ne pouvons pas fonctionner correctement" a reconnu Marine Le Pen, au micro de RTL, qui fait sa rentrée à la foire de Châlons-en-Champagne, même elle ne confirme pas les chiffres annoncés.  

"Le fait que dans une grande démocratie moderne, le premier parti d'opposition soit privé sans aucun jugement, de pouvoir fonctionner est une atteinte gravissime à la démocratie" a-t-elle expliqué.


En juillet dernier, le parti a été privé de deux millions d'euros de subvention publique dans le cadre de l'affaire des assistants présumés fictifs. Un tiers des cent permanences électorales du Rassemblement national ferment.

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Un cadre du parti a expliqué que "jusqu'à présent, le siège prenait en charge 40% du montant du loyer des permanences. Là, il n'est plus en mesure de le faire", rapporte nos confrères du Parisien

La moitié des emplois menacée

Le Rassemblement national va aussi devoir faire des économies sur le personnel. Un proche de la présidente a souligné que ces dépenses s'élevaient à trois millions d'euros par an et qu'elles devraient être "réduites au maximum".

La moitié des emplois serait menacé d'après, soit 25 salariés qui pourraient perdre leur travail.

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