"Le parti du mensonge" : Emmanuel Macron répond longuement sur le RN
En pleine conférence de presse à l'Élysée ce mardi 16 janvier, Emmanuel Macron a accusé le Rassemblement national d'être le "parti de l'appauvrissement collectif".
Une charge contre le RN. Emmanuel Macron a accusé le Rassemblement national d'être le "parti de l'appauvrissement collectif" et "du mensonge", appelant également à "s'attaquer à ce qui fait voter pour eux".
Un parti qui est actuellement en tête des sondages pour les prochaines élections européennes du 9 juin prochain (la liste RN devance de neuf points celle de la majorité présidentielle, selon un sondage Toluna-Harris Interactive pour Challenges publié ce mardi).
"Lutter contre l'immigration clandestine, c'est, je pense, une des réponses au Rassemblement national", a assuré le chef de l'État lors de son point presse ce mardi 16 janvier, mettant également en avant la lutte contre le "chômage de masse" et appelant à remédier au "sentiment de dépossession" que peuvent ressentir les Français.
Le RN "est le parti du transformisme"
"La désindustrialisation, on le voyait dans nos territoires de l'Est comme du Nord, avait beaucoup nourri le Rassemblement national [...] On est en train d'y répondre." Et de poursuivre : "J'assume totalement la politique au niveau européen et français qu'on a menée. Pas de naïveté, mais le faire dans le cadre de notre République, nos principes, ce que je défends."
Pour le chef de l'État, le RN "est le parti du transformisme, c'est-à-dire qu'il y a six ans et demi il était pour sortir de l'Europe et de l'euro et maintenant il est pour y rester mais pour ne plus respecter les traités comme l'extrême gauche, même programme". "Pour ceux qui ont voté Marine Le Pen... Ne les sifflez pas ! [...] Je les respecte. Mais je ferai tout durant les cinq années qui viennent pour qu'ils n'aient plus aucune raison de voter pour les extrêmes", avait déclaré Emmanuel Macron après sa victoire en 2017.
En revanche, pas un mot, une ligne, sur le caractère xénophobe du parti lepéniste, ni sur les acte racistes reprochés à certains de ses cadres.
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