"Le FN était exclu du rassemblement. On ne va pas forcer les cordons de sécurité", dit Florian Philippot
REPLAY - Le vice-président du Front national pointe du doigt la présence de certains chefs d'État, "complaisants avec les islamistes".
"C'est une solidarité européenne et même mondiale qui fait chaud au cœur". S'il est touché par les rassemblements organisés à travers le pays et le monde, Florian Philippot pointe du doigt un "problème français d'immigration et d'assimilation" ainsi qu'un manque de contrôle aux frontières.
"Ils ont utilisé des armes de guerre. Comment les ont-ils fait venir ? Il va falloir désarmer certaines banlieues", réclame-t-il. Le Front national n'était pas présent au rassemblement. "Le FN était exclu. On ne va pas forcer les cordons de sécurité, déplore Florian Philippot. Mais je n'étais pas mécontent de ne pas être avec les officiels, derrière le premier ministre turc, dont le pays a une certaine complaisance avec les islamistes".
Une foule immense s'est rassemblée dimanche après-midi à Paris pour une marche républicaine organisée en hommage aux 17 personnes tuées cette semaine par trois jihadistes français, notamment au siège de Charlie Hebdo et dans une épicerie casher.
François Hollande, Manuel Valls et les chefs des gouvernements européens étaient présents dans le cortège. Le rassemblement a débuté à 15 heures de la place de la République pour se rendre place de la Nation. Vers 16 heures, François Hollande est reparti à l'Élysée.
Dans les autres villes françaises, la plupart des rassemblements ont débuté depuis 14 heures, à Cherbourg, Brest, La Rochelle, Lyon, Strasbourg, Marseille, Angoulême, Clermont-Ferrand, Metz, Dijon, Saint-Etienne, Toulouse, Bordeaux...
