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Le Debrief du Grand Jury du 02 mars 2014 - Najat Vallaud-Belkacem - Bruno Le Maire
Les journalistes Jérôme Chapuis, Alexis Brézet et Eric Revel ont débriefé le passage de la ministre du Droit des femmes et du député de l'Eure Bruno Le Maire au "Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI"
Grand Jury du 2 mars 2014 : débat entre Najat Vallaud Belkacem et
Crédit : RTL / Nicolas Briquet / Abacapress
"Si l'on était aux César Bruno Le Maire et Najat Vallaud-Belkacem seraient tous deux dans la catégorie meilleur espoir". Pour Jérôme Chapuis, le Grand Jury qui opposait ce dimanche, le député UMP de l'Eure, 44 ans, à la ministre du Droit des femmes et porte parole du gouvernement, 36 ans, était de bonne qualité.
"Ils tiennent parfaitement leurs rangs, note pour sa part Eric Revel. Dans des registres différents, avec des regards différents, mais c'est vrai que c'était une émission de grande tenue". Un avis partagé par Alexis Brézet : "J'ai trouvé que c'était assez constructif, assez courtois, avec parfois des zones de convergences notamment sur l'Ukraine, l'égalité homme-femme ou l'apprentissage. (...) On est restés entre gens de bonne compagnie."
Dans toute cette partie économique et financière je crois que c'est Bruno Le Maire qui a l'avantage
Alexis Brézet
Dépenses publiques, emplois, chômage, réduction des déficits, "dans toute cette partie économique et financière je crois que c'est Bruno Le Maire qui a l'avantage", arbitre Alexis Brezet. En revanche, pointe le journaliste du Figaro, sur la question de la théorie du genre, "Bruno Le Maire était en dessous de la main. Il aurait pu être beaucoup plus critique."
L'UMP est-elle une "drôle d'hydre" à plusieurs têtes? La formule a été lâchée par Najat Vallaud-Belkacem et a fait bondir Bruno Le Maire. "C'est un joli coup qu'il fait là, parce qu'il voit une fenêtre s'ouvrir et il fonce dessus", remarque Alexis Brézet.
Eric Revel, voit plus dans cette expression une maladresse de la ministre : "Najat Vallaud-Belkacem a voulu faire un mot d'esprit en disant au final à l'UMP, il y a plusieurs têtes avec les sarkozystes, les copéistes, les fillonistes, mais à mon avis elle n'a pas pensé qu'elle comparait la principal parti d'opposition à un monstre hideux de la mythologie."
