La guerre Fillon-Copé semble enterrée après le Grand Jury de Jean-François Copé. Alexis Brézet a vu un Jean-François Copé "ragaillardi". "On se souvient dans quelles conditions il avait pris l'UMP, et donc évidemment il joue gros sur les premiers rendez vous électoraux de son parti. Là il est en train de se dire que les résultats vont être bons", constate le journaliste du Figaro.
"Ce soir dans le public du Grand Jury, ça ratissait assez large, remarque pour sa part Eric Revel. Jean-François Copé se pose rassembleur comme si les querelles au sein du parti étaient effacées."
Il reste un danger pour l'UMP, c'est le Front national
Alexis Brézet
Le président de l'UMP s'est dit confiant à l'approche des élections municipales, au point de prédire "une vague bleue". "Ce terme, il l'avait employé il y a très longtemps, se souvient Alexis Brezet, et c'est vrai que depuis quelques semaines avec les ennuis en cascades qui tombent sur le gouvernement, à nouveau revient l'idée que effectivement la vague pourrait se produire. Il reste un danger, pointe le journaliste, c'est le Front national."
"Cependant, relève Eric Revel, Jean-François Copé ne veut jamais que l'on parle de la classe politique qui est décrédibilisée en France comme l'a montré une enquête Cevipof pour laquelle 70% des Français ne croient plus en la classe politique."
Jean-François Copé essaie de se rattraper de l'absence de l'UMP à la Manif pour tous
Alexis Brezet
Jérôme Chapuis parle lui du "show Copé" pour décrire la sortie du président de l'UMP sur la théorie du genre. Pour Alexis Brezet, le député-maire de Meaux "essaie de se rattraper de l'absence de l'UMP à la Manif pour tous. En reprenant l'offensive sur la théorie du genre, il se fait pardonner la Manif pour tous".
Jean-François Copé peut-il sérieusement penser à 2017 ? "Aujourd'hui ça parait difficile, estime Alexis Brezet. Il a déjà fait beaucoup de chemin par rapport à l'année dernière et la grande bataille de l'UMP. Et tout ce chemin il le raconte avec une façon un peu Caliméro. Il a trouvé une façon de susciter la sympathie en jouant de ses propres défauts."
"Ce qui est certain pour Eric Revel, c'est qu'on a quasiment oublié la bataille hallucinante entre Jean-François Copé et François Fillon. Quand on voit Jean-François Copé on a l'impression qu'il est évidemment le président de l'UMP (...) on a l'impression qu'il a réussi son pari."
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