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La droite en tête à Clichy et Asnières malgré les irrégularités

La droite est en bonne place pour conserver Asnières et faire basculer Clichy-La Garenne alors que les élections avaient été annulées par le Conseil d'Etat.

Nicolas Sakrozy s'entretient avec Manuel Aeschlimann, maire d'Asnières
Nicolas Sakrozy s'entretient avec Manuel Aeschlimann, maire d'Asnières
Yannick Sanchez & AFP

Les "pressions" à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote d'Asnières ou le spectre de Didier Schuller à Clichy-la-Garenne, condamné en 2007 pour trafic d'influence" et "recel d'abus de biens sociaux" ont été vite oubliés par les électeurs qui s'apprêtent à faire élire les candidats de la droite au second tour des élections municipales partielles dimanche 21 juin. 

Sur cette terre traditionnellement acquise à la droite, les scrutins de 2014 à Asnières, Clichy-la-Garenne et Puteaux - où Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été réélue dès le premier tour dimanche dernier - avaient été annulés par le Conseil d'État le 11 mai en raison d'irrégularités. 

De fausses alliances politiques

À Clichy, la droite est à deux doigts de la conquête : la liste du candidat Les Républicains Rémi Muzeau a frôlé dimanche la victoire dès le premier tour avec 48,83% des suffrages. Dans cette commune, l'élection précédente a été annulée parce que le candidat Didier Schuller avait ajouté les mentions UMP et Modem sur ses affiches et bulletins, laissant croire qu'il bénéficiait de l'investiture de ces partis. 

Or, ni l'UMP ni le Modem n'avait investi cette liste qui était soutenue uniquement par une poignée d'élus centristes et de droite. Didier Schuller, vieux routard de la politique dans les Hauts-de-Seine, condamné en 2007 à un an de prison ferme et cinq ans d'inéligibilité, avait renoncé à se présenter à l'élection partielle. 

Pressions à voter UMP dans les bureaux de vote

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À Asnières, ville traditionnellement de droite, conquise par la gauche en 2008 puis reprise par l'UMP en 2014, la liste de Manuel Aeschlimann (LR) est en ballottage très favorable après avoir obtenu 47,42% des voix devant celle emmenée par son opposant socialiste, Sébastien Pietrasanta (36,30%). Le Conseil d’État a invalidé l'élection en raison de "pressions" à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, sans toutefois établir l'implication de Manuel Aeschlimann. 

Série de plaintes

Dans l'entre-deux tours, la pression est montée d'un cran entre les deux adversaires politiques, rapporte Le Parisien. Manuel Aeschlimann (LR) a déposé plainte pour menaces de mort proférées, selon lui, au cours de la campagne par un militant de son adversaire socialiste, Sébastien Pietrasanta. 
Le mis en cause, Zouhaïr Ech-Choutani s'est dit "totalement étranger" aux accusations portées contre lui par l'ex-maire de la commune. "Je ne comprends pas comment on peut m’accuser de telles menaces, déclare-t-il. Tout cela ressemble surtout à de l’agitation. Et il n’est pas normal qu’on tente d’instrumentaliser la police et la justice à des fins électoralistes. Je me suis expliqué auprès de la police sur ces accusations. J’ai, d’ailleurs, moi-même déposé plainte pour dénonciation de faits imaginaires". 

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