La rue des Rosiers, au coeur du quartier juif historique de Paris dans le Marais, avait été le théâtre en 1982 d'un attentat meurtrier dans un restaurant juif, chez Goldenberg. Selon le vice-président (PS) de la région Ile-de-France Julien Dray, des manifestants du "Jour de colère" le 26 janvier voulaient justement s'y rendre dans "l'intention de recommencer des choses qui ont existé".
Sur BFMTV et RMC, l'ancien député a lancé: "la barbarie n'est jamais loin", et "c'est ce qu'il y avait il y a quinze jours dans les rues de Paris". La barbarie, selon lui, "c'est quand des centaines de manifestants avaient dans l'idée d'aller le soir rue des Rosiers". "C'est pour ça qu'ils se sont arrêtés place Vauban", aux Invalides, a poursuivi Julien Dray. Quelque 250 manifestants avaient été placés en garde à vue à l'issue d'incidents en fin de cortège, dans lesquels 19 policiers ont été blessés. La place Vauban, vers laquelle avaient convergé les protestataires, avait été bouclée par les CRS.
"Les personnes ont été interpellées pour des motifs de violences, notamment contre les forces de l'ordre", a expliqué une source policière. "Par ailleurs il y avait un risque que certains manifestants s'érigent en cortège après la dispersion de la manifestation, pour se diriger vers l'Elysée selon un mot d'ordre qui circulait parmi les manifestants", a-t-elle ajouté. Cette source policière a par ailleurs rappelé que dans les jours précédant la manifestation, il y avait sur les réseaux sociaux " également des appels à commettre des violences rue des Rosiers, ce qui nous avait conduit à mettre en place un dispositif spécifique sur ce secteur". La grande majorité des personnes interpellées avaient été remises en liberté le lendemain.
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