JO Paris 2024 : en cas de menace terroriste, Emmanuel Macron et les "plans" de repli

Emmanuel Macron a évoqué ce lundi 15 avril les scénarios envisagés pour que la sécurité soit garantie lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris sur la Seine le 26 juillet prochain.

Emmanuel Macron au Brésil le 27 mars 2024.

Crédit : MIGUEL SCHINCARIOL / AFP

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À près de 100 jours de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris prévue le 26 juillet sur la Seine, Emmanuel Macron a reconnu ce lundi 15 avril sur BFMTV-RMC que la France dispose de plusieurs alternatives. "On a des scénarios de repli. Il y a des plans B et des plans C", a-t-il assuré.

C'est la première fois que le chef de l'État détaille ces solutions de repli dans un contexte où bon nombre de Français sont préoccupés par la menace terroriste. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, l'a rappelé il y a quelques jours : aucun projet terroriste visant directement les JO de Paris n'a été détecté pour le moment. Mais tout peut évoluer dans les prochains mois, les prochaines semaines.

L'analyse de cette menace s'effectuera "en temps réel", a précisé Emmanuel Macron ce lundi matin. En clair, les autorités auront jusqu'au dernier moment pour choisir entre plan A (la Seine), plan B (la cérémonie limitée au Trocadéro) ou C (au Stade de France) et ainsi établir le périmètre de sécurité adéquat.

Rappelons que le plan A - cette cérémonie d'ouverture sur la Seine où les sportifs vont déambuler en bateau entre la Tour Eiffel et Austerlitz - a déjà été revu à la baisse. On peut même parler de plan A bis sur les quais avec 325.000 spectateurs au lieu de 600.000 prévus il y a un an et un passage de 160 à 90 bateaux.

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