- 02m02s
2 min de lecture
TOUT SAVOIR SUR - JO Paris 2024, Barbie, Super Mario... Le succès des licences et des produits dérivés
PODCAST - Le marché des licences devrait connaître une année record en France grâce aux JO de Paris 2024. Il a doublé en 20 ans pour atteindre les 340 milliards d'euros dans le monde, et 6,5 milliards d'euros en France.
Les Phryges
Crédit : PARIS 2024
Je m'abonne à la newsletter « Économie »
Les produits dérivés du cinéma, des bandes dessinées, des jeux vidéo, des réseaux sociaux, de la musique, des clubs sportifs sont devenus de véritables marques incontournables. On les retrouve dans tous les rayons et à tous les prix, aussi bien dans les enseignes de luxe que discount.
Dans les licences, il y a des nouveaux venus, on va vibrer cette année aux couleurs des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024. Sans oublier des anniversaires : les 25 ans du film Batman, les 40 ans de Dragon Ball, les 65 ans d'Astérix et de Barbie, les 95 ans de Tintin ou encore les 39 ans de Super Mario. Le marché des licences a doublé en 20 ans pour atteindre les 340 milliards d'euros dans le monde, et 6,5 milliards d'euros en France.
Le marché des licences devrait connaître une année record en France grâce aux JO de Paris 2024. Le comité d'organisation des JO estimait engranger 130 millions d'euros, soit 3% du financement total des Jeux, avec les produits dérivés.
"C'est une chance extraordinaire d'accueillir les JO à Paris parce que ça développe des envies de foultitude d'achats de produits très différents avec une couverture de type de produit extrêmement large et qui développe un engouement énorme", explique Sandra Callahan, Directrice générale de Gipsy Toys, qui fabrique les Phryges, les mascottes des Jeux olympiques et paralympiques.
Qui achète les licences ?
Tous les âges sont concernés par ce phénomène. "C'est la force des héros d'aujourd'hui, c'est qu'ils plaisent à toutes les générations, et que finalement ils vont être déclinés en fonction des goûts et des aspirations de chaque génération", précise Franck Mathais, porte-parole des magasins JouéClub.
Aujourd'hui, la part des licences dans le monde du jouet représente 25% des ventes en valeur. Les fabricants de jouets n'hésitent pas à ajouter des licences à leurs produits afin de leur donner un atout supplémentaire. "Si la marque n'a pas de notoriété dans une catégorie de produits, grâce à la licence, il va acquérir finalement une visibilité qui va lui permettre de construire un nouveau territoire d'expression pour sa marque", explique Franck Mathais, invité de Tout savoir sur, un podcast RTL.
"La licence derrière, on ne la maîtrise pas non plus. Donc, il y a une vraie prise de risque. Il y a toujours un pari", nuance Nathalie Chouraqui-Gerson, la fondatrice de Cobrandz, le Salon des licences qui fête cette année ses 20 ans.
>> Tout savoir sur... est un podcast d'actualité quotidien. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL vous explique tout ce qu'il faut savoir sur un fait marquant de l’actualité (économie, politique, environnement, société, culture), avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.
