Jean-François Copé est l'invité de RTL

L'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, estime que l'État est "absent sur la sécurité intérieure et extérieure depuis trente ans" dans un entretien au Figaro publié mardi 19 juillet. Le député LR estime que "depuis 30 ans, l'État a fait le choix d'être omniprésent dans l'économie et le social et absent sur la sécurité intérieure et extérieure, pour un résultat médiocre dans les deux domaines". Interrogé sur les propos d'Alain Juppé estimant que "si tous les moyens avaient été pris", l'attentat de Nice, "n'aurait pas eu lieu", Jean-François Copé a répondu : "Le piège du 'y a qu'a faut' est mortel."

"Les Français nous demandent ce que nous allons faire. Ils n'accepteront pas que la droite se contente de moulinets menaçants. Nous devons faire des propositions précises, quitte à tirer les leçons de nos propres insuffisances au pouvoir." Critiquant la réforme du renseignement menée lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, comme il l'avait déjà fait il y a quelques mois, Jean-François Copé propose la création d'une "NSA à la française". Il souhaite également la création d'"une rétention administrative préalable de 150 jours". Il critique également la suppression de l'automaticité de la double peine faite sous le même quinquennat.

Développant ces propos lors de la réunion des parlementaires au siège de LR mardi 19 juillet, Jean-François Copé s'est fait tancer par Nicolas Sarkozy, selon plusieurs participants à la réunion. 
"On ne peut pas laisser dire que depuis 20 ans droite et gauche, c'est pareil", lui a rétorqué Nicolas Sarkozy devant quelque 200 députés et sénateurs, faisant valoir qu'il a été quatre ans ministre de l'Intérieur et cinq ans président de la République.

Jean-François Copé est l'invité de la matinale de RTL. Suivez son interview en direct sur RTL et RTL.fr.

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