Présidentielle 2017 : Jean-François Copé se revendique leader de "la droite décomplexée"

La hache de guerre est-elle enterrée entre Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé ? Les deux hommes ont longuement échangé sur la situation de la France au domicile de l'ancien chef de l'État. Ils ne s'étaient pas rencontrés en tête-à-tête depuis près d'un an. L'affaire Bygmalion, dans laquelle Jean-François Copé a été blanchi, a notamment détérioré leur relation. "On n'est pas du tout rentré dans le détail", a rétorqué le dernier président de l'UMP. "La page est tournée en ce qui me concerne, c'est une affaire qui est totalement derrière moi."

Au micro de RTL, le député-maire de Meaux a reconnu qu'"il y a des convergences fortes entre Nicolas Sarkozy et moi". Jean-François Copé en a profité pour répéter le message essentiel de sa campagne : "Je défends une droite décomplexée par rapport à d'autres qui sont dans une droite plus tiède". Le sujet, qui réunit les deux hommes, est l'identité de la France. Jean-François Copé veut rendre obligatoire la Marseillaise et l'uniforme à l'école. "La question de la nation, la question de la République est capitale. Ce que les gens demandent, c'est le retour du commandement. Il faut complètement modifier la manière de gouverner. Par ordonnance, on prend les 15 décisions qui vont débloquer le pays. Parmi celles-ci, il y a des mesures sur l'identité, la nation, la remobilisation de la République."